mercredi 12 août 2009

Il est impayable ce Pain!


C'est l'histoire d'un mec qui ne dit pas un sacré mot de français.

C'est donc l'histoire d'un Anglais. Bien qu'il soit plutôt un Canadien anglais.

Enfin! Il s'appelle Brod. Et comme personne ne parle anglais à l'Université du Kébek à Twois-Wivièwes, tout le monde l'appelle Pain parce que tout le monde pense qu'il s'appelle Bread.

-Hi! I'm Brod! se présente-t-il devant tout un chacun, en souriant à pleines gencives.

-Bread! Hostie! I' s'appelle Pain! Ha! Ha! Ha!

-Pas Bread! Dje me call Brod. Brod Watkins. La drrrose dloin du drrrosier se fane et flédrrrit!

-J'te comprends pas Pain. Ha! Ha! Ha!

Ce qui fait que Pain a de la difficulté à s'intégrer parmi les ivrognes du bar universitaire qu'il fréquente.

Pain se met donc à l'étude du français.

-Couci, couçaaa... Endchanté madyame... Dje vous en prrrie... Djeez! It hurts my throat that fuckin' French language!

Pour accélérer son apprentissage, il fait l'apprentissage de l'amour avec une Québécoise. Pain est venu s'installer au Québec parce qu'il fantasme sur Mitsou et s'imagine que toutes les Québécoises lui ressemblent, le vicelard.

Il est à peu près bien servi par Mathilde Laflamme, une fille qui n'est pas badré avec ça, si vous voyez ce que je veux dire, hé, hé.

Voilà donc que Pain entre son pénis dans le vagin de Mathilde et qu'il jouit.

Et, par politesse, Pain se charge de décharger en français, dans la langue de sa douce.

-Foutrrredieu! Dmon spermeu dcoule!!! qu'il dit en se souvenant du Marquis de Sade qu'il fallait lire dans un de ses cours en psychologie auquel il s'était inscrit pour le fun.

Cela fait un peu déphasé pour Mathilde d'entendre ça. Sur le coup, elle pouffe de rire. Ce qui contracte les muscles de ses parties intimes et étrangle puissamment le pauvre petit poulet qui s'y est engouffré.

-Foutrrredieu! Dmon spermeu dcoule!!! qu'il répète en hoquetant.

Franchement, il est impayable ce Pain, alias Bread, alias Brod Watkins!

7 commentaires:

  1. J'aime ça tes histoires.
    Elles accompagnent mon café couleur peau.

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  2. "dis-moi, tu as été plutôt paresseux aujourd'hui"
    (Charles Bukowski)

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  3. "dis-moi MON GROS", même.
    (c'est la care de se planter sur un détail, surtout quand on travaille sur un thème minimaliste. mais bon, personne n'est farpait.)
    et d'ailleurs, de mémoire, ça me revient. je crois que ça donnait :
    "dis-moi, mon gros,
    tu as été plutôt paresseux ces derniers temps"
    ce à quoi le maître répondait quelque chose comme :
    "du calme
    on gagne pas en faisant la course en tête"...
    faudrait que je le retrouve ce poème. un petit bijoux.
    comme dit maikeresse "la paresse, c'est une vertu". ce n'était pas vraiment le sujet du poème à l'origine, mais je crois que ça le contenait.
    bonne continuation.

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  4. maikeresse dit "la paresse c'est une vertu" mais JP a oublié la fin : "après avoir bien travaillé" ! Il est tannant today, tu peux me l'envoyer Gaetan, je vais l'envoyer au c........

    comme dans "le travail c'est la santé, se reposer la conserver", ça prend les 2 axiomes pour faire un tout. On peut pas diviser cette citation. Ita est (en italique).

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  5. Merci ma'ame McDoodle. C'est vrai que je les écris souvent avec un café près de moi.

    ***

    Jean-Philippe, tu es impayable.

    ***

    Rainette, je te laisse convaincre Jean-Philippe de mettre en ligne ses oeuvres complètes sur son blogue.

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  6. ou même un bouquin ! Il a de la graine d'écrivain.

    Justement en voyant "impayable" dans ton titre, j'ai pensé à lui, Jean-Phi.

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  7. j'ai été journaliste free-lance pour les inrockuptibles dans les années 30. on me la fait pas, mec!

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