La démocratie est malade.
On veut l'achever, à gauche, à droite, et on ne trouvera pas grand' monde pour la soutenir. Qui se battra vraiment pour elle? Une poignée à droite, une poignée au centre, une poignée à gauche...
L'habitude ne sera pas une digue suffisante.
L'arbitre se fait vieux. Il n'entend et ne voit plus rien. La justice est arbitraire. Elle se mesure, comme les soins de santé, à l'aune de la fortune personnelle.
Que peut-on faire?
D'abord, ne pas se laisser abattre. Il existe plusieurs contre-pouvoirs dans la société et il sera loisible d'y avoir recours pour contrebalancer les velléités autoritaires des uns et des autres.
L'âme vraie et authentique d'une seule personne peut encore avoir plus de portée et de résonnance que mille millions de fous furieux qui souhaitent faire couler le sang. Vous comme moi avons un rôle à jouer pour pacifier ce monde et le rendre meilleur, sinon plus juste.
Il faudra donc soigner la démocratie.
Soigner l'humanisme derrière cette vieille idée pas toujours bien appliquée et jamais bien expliquée.
***
Une chanson des Beatles jouait hier dans une boulangerie que je fréquente.
Obladi oblada life goes on...oooon... liiiii-i-i-i-fe goes on!
Du coup j'oubliais les élections présidentielles américaines.
Je reconnectais avec ce bon vieux front culturel qui a mis fin à la guerre du Vietnam et changé le cours de nos droits civiques.
Ils ne nous auront pas.
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