jeudi 25 octobre 2018

Chroniqueur au Journal de Marde

Il était une fois un crétin qui vivait dans un quelconque dominion de l'empire britannique.

Il ne portait pas de chapeau colonial, mais tout ce qui se passait sous l'occiput était de la pensée coloniale.

Évidemment, il traitait facilement de «donneurs de leçons» les personnes plus compétentes et surtout plus bienveillantes que jamais il ne le serait.

C'était sa façon de marquer son territoire: s'en prendre au talent pour mettre en valeur sa médiocrité.

Et comme le dominion de cet empire était fondé sur de la médiocrité, il s'y trouvait en bonne posture pour que jamais rien ne change. Bref, il était en haut de l'organigramme, juste aux pieds des maîtres, et il n'attendait pas abandonner l'os qu'on lui laissait gruger.

Il n'écrivait pas sans faute. Mais comme il s'était mis à faire de la politique, il s'était vite trouvé quelqu'un pour corriger ces «procès-verbaux» de séminariste cloîtré, pévés qu'il tenait pour de grandes chroniques du Journal de Marde.

Selon ce crétin, tout ce qui allait mal dans le monde était de la faute des syndicalistes, des environnementalistes, des féministes, des socialistes, des humanistes, des cyclistes, des piétons, des altermondialistes, des anarchistes, des communistes, des écologistes et bien sûr des demandes extravagantes des races et autres positions sexuelles.

Ça ne tenait pas debout, bien sûr, mais c'était à l'image de ce Journal de Marde.

Et le Québec était devenu à l'image de ce Journal de Marde: mesquin, médiocre, mauvais, méchant. De la vraie marde pour tous et toutes.

Ce soir, vous pourrez encore profiter de ses opinions «nuancées» au bulletin de nouvelles télévisé. Il entrera ensuite dans vos oreilles pour sa chronique radiodiffusée le matin. Puis il y aura toujours le Journal de Marde pour que vous puissiez lire ses âneries.

Ce type n'est rien pour moi.

Rien qu'un serviteur du pouvoir qui a besoin de telles personnes manipulables pour écraser toute velléité de changement ou de justice sociale au sein de la population.

Son rôle, c'est celui d'enculer le progrès.

La plupart le regarde faire sans rien dire.

Et finissent même par lui trouver des charmes.

Pas moi.

Moi, je le déteste franchement.

Franchement mardeux...

Les victimes s'accumulent autour de ses propos merdiques.

Les trolls les plus haineux le tiennent en adoration.

C'est un crétin qui vit dans un quelconque dominion de l'empire britannique.

Il  ne porte pas un chapeau colonial, non.

Mais il est colon en sacrament.

Créyez-moé.




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