Si ça va mal dans le monde, ce n'est pas à cause des grosses ordures racistes qui ont une roche à la place du coeur et rêvent de plus grands malheurs pour leurs prochains.
Si ça va mal dans le monde, c'est à cause de ceux et celles qui pensent à plein de trucs sauf à l'Argent, au bowling, aux beaux gars, aux belles filles ou aux gros chars.
Toute pensée qui sort de ce cadre est dangereuse pour la société.
Elle remet directement en question ce qui ne doit pas être questionné.
La philosophie ne vaut pas un bon bâton de baseball qui siffle au-dessus de la tête d'un chialeur rempli d'effroi.
La bonté ça ne vaut pas une bande de joyeux lurons qui tabassent un homo dans un coin sombre.
Il y a des limites à se fermer les yeux.
Voilà pourquoi ça va mieux aller dans le monde.
C'est le retour des brutes.
Je vais me battre contre ces brutes, comme d'habitude.
Parce que je ne vais jamais demeurer les bras croisés devant la haine et l'injustice.
mardi 30 octobre 2018
jeudi 25 octobre 2018
Chroniqueur au Journal de Marde
Il était une fois un crétin qui vivait dans un quelconque dominion de l'empire britannique.
Il ne portait pas de chapeau colonial, mais tout ce qui se passait sous l'occiput était de la pensée coloniale.
Évidemment, il traitait facilement de «donneurs de leçons» les personnes plus compétentes et surtout plus bienveillantes que jamais il ne le serait.
C'était sa façon de marquer son territoire: s'en prendre au talent pour mettre en valeur sa médiocrité.
Et comme le dominion de cet empire était fondé sur de la médiocrité, il s'y trouvait en bonne posture pour que jamais rien ne change. Bref, il était en haut de l'organigramme, juste aux pieds des maîtres, et il n'attendait pas abandonner l'os qu'on lui laissait gruger.
Il n'écrivait pas sans faute. Mais comme il s'était mis à faire de la politique, il s'était vite trouvé quelqu'un pour corriger ces «procès-verbaux» de séminariste cloîtré, pévés qu'il tenait pour de grandes chroniques du Journal de Marde.
Selon ce crétin, tout ce qui allait mal dans le monde était de la faute des syndicalistes, des environnementalistes, des féministes, des socialistes, des humanistes, des cyclistes, des piétons, des altermondialistes, des anarchistes, des communistes, des écologistes et bien sûr des demandes extravagantes des races et autres positions sexuelles.
Ça ne tenait pas debout, bien sûr, mais c'était à l'image de ce Journal de Marde.
Et le Québec était devenu à l'image de ce Journal de Marde: mesquin, médiocre, mauvais, méchant. De la vraie marde pour tous et toutes.
Ce soir, vous pourrez encore profiter de ses opinions «nuancées» au bulletin de nouvelles télévisé. Il entrera ensuite dans vos oreilles pour sa chronique radiodiffusée le matin. Puis il y aura toujours le Journal de Marde pour que vous puissiez lire ses âneries.
Ce type n'est rien pour moi.
Rien qu'un serviteur du pouvoir qui a besoin de telles personnes manipulables pour écraser toute velléité de changement ou de justice sociale au sein de la population.
Son rôle, c'est celui d'enculer le progrès.
La plupart le regarde faire sans rien dire.
Et finissent même par lui trouver des charmes.
Pas moi.
Moi, je le déteste franchement.
Franchement mardeux...
Les victimes s'accumulent autour de ses propos merdiques.
Les trolls les plus haineux le tiennent en adoration.
C'est un crétin qui vit dans un quelconque dominion de l'empire britannique.
Il ne porte pas un chapeau colonial, non.
Mais il est colon en sacrament.
Créyez-moé.
Il ne portait pas de chapeau colonial, mais tout ce qui se passait sous l'occiput était de la pensée coloniale.
Évidemment, il traitait facilement de «donneurs de leçons» les personnes plus compétentes et surtout plus bienveillantes que jamais il ne le serait.
C'était sa façon de marquer son territoire: s'en prendre au talent pour mettre en valeur sa médiocrité.
Et comme le dominion de cet empire était fondé sur de la médiocrité, il s'y trouvait en bonne posture pour que jamais rien ne change. Bref, il était en haut de l'organigramme, juste aux pieds des maîtres, et il n'attendait pas abandonner l'os qu'on lui laissait gruger.
Il n'écrivait pas sans faute. Mais comme il s'était mis à faire de la politique, il s'était vite trouvé quelqu'un pour corriger ces «procès-verbaux» de séminariste cloîtré, pévés qu'il tenait pour de grandes chroniques du Journal de Marde.
Selon ce crétin, tout ce qui allait mal dans le monde était de la faute des syndicalistes, des environnementalistes, des féministes, des socialistes, des humanistes, des cyclistes, des piétons, des altermondialistes, des anarchistes, des communistes, des écologistes et bien sûr des demandes extravagantes des races et autres positions sexuelles.
Ça ne tenait pas debout, bien sûr, mais c'était à l'image de ce Journal de Marde.
Et le Québec était devenu à l'image de ce Journal de Marde: mesquin, médiocre, mauvais, méchant. De la vraie marde pour tous et toutes.
Ce soir, vous pourrez encore profiter de ses opinions «nuancées» au bulletin de nouvelles télévisé. Il entrera ensuite dans vos oreilles pour sa chronique radiodiffusée le matin. Puis il y aura toujours le Journal de Marde pour que vous puissiez lire ses âneries.
Ce type n'est rien pour moi.
Rien qu'un serviteur du pouvoir qui a besoin de telles personnes manipulables pour écraser toute velléité de changement ou de justice sociale au sein de la population.
Son rôle, c'est celui d'enculer le progrès.
La plupart le regarde faire sans rien dire.
Et finissent même par lui trouver des charmes.
Pas moi.
Moi, je le déteste franchement.
Franchement mardeux...
Les victimes s'accumulent autour de ses propos merdiques.
Les trolls les plus haineux le tiennent en adoration.
C'est un crétin qui vit dans un quelconque dominion de l'empire britannique.
Il ne porte pas un chapeau colonial, non.
Mais il est colon en sacrament.
Créyez-moé.
mercredi 24 octobre 2018
La politique à coups de batte de baseball
Il est difficile de reprendre contact avec la beauté dans un monde qui devient si laid.
J'essaie tant bien que mal de sublimer cette laideur.
J'essaie de la rabaisser à un conte pour enfants, une farce ubuesque, un nain caché derrière un écran de fumée comme jadis le Magicien d'Oz.
Mais force est d'admettre qu'aussi farfelu que le pouvoir puisse apparaître, il est bien réel.
Il écrase tout sur son passage.
Ou presque.
Ce presque, je ne sais même plus quoi dire à ce sujet.
Sinon que je résiste à toute la laideur du monde.
Je résiste en écrivant, en dessinant, en jouant de la guitare.
Même si le monde me rattrape.
Même si j'entends parfois siffler le batte de baseball des néo-fascistes au-dessus des têtes des artistes, des homosexuels, des transgenres et autres marginaux qui ne correspondent pas au format standard.
Je ne suis pas indifférent au sort de ce monde.
Je veux vivre dans un monde meilleur.
Je dis ça comme si je ne disais rien.
Il y en a qui s'en foutent du monde meilleur et des promesses à n'en plus finir.
Ils sont pragmatiques.
Ils donnent des coups de batte de baseball sur la tête de ceux et celles qui leur bloquent le chemin.
Ils ont raison s'ils gagnent.
Les gagnants ont toujours raison.
Et finissent par faire passer les perdants pour des chiens.
Pour les traiter encore pire qu'ils ne traitent leurs chiens.
Je voudrais vous dire que la beauté se porte bien en ce monde.
Et je sais que je mentirais.
Je m'accroche pourtant à ce mensonge.
Parce que c'est ma manière de rire au nez des pervers qui abusent du pouvoir et justifient toutes leurs exactions d'un coup de batte de baseball.
Je ris.
Je peins.
J'ai sans doute perdu.
Mais je n'ai pas perdu la raison.
Au contraire: je l'ai préservée.
Il n'y aucune raison dans un batte de baseball.
Aucune.
***
Je termine d'écouter la saison 8 de la série Walking Dead. Je n'ai pas écouté les sept saisons précédentes. Sinon les trois premiers épisodes de la première saison.
Dans la dernière saison, j'y vois une métaphore du monde dans lequel nous vivons.
Tous et toutes sont cloisonnés derrière des murs et pensent résister aux zombies, des marcheurs morts-vivants qui sont tellement épuisés qu'on les achève facilement d'un coup de batte de baseball.
Puis vient un type avec un encore plus gros batte de baseball qu'il surnomme affectueusement Lucille.
Il se met à frapper non seulement les zombies mais aussi les humains pour appliquer sa loi, la sienne, la seule qui importe.
Pif, craque, boum, il vous défonce des crânes à chaque épisode sans que personne n'ose vraiment le défier. Les hommes se comportent comme des cloportes devant ce psychopathe. Ils lui obéissent par peur d'y passer. Et n'osent même pas le défier parce qu'ils chient dans leurs culottes devant lui encore plus que devant les morts-vivants.
Où veux-je en venir?
Je n'en sais rien.
À vous de me le dire.
Je n'ai pas écouté toute la série.
J'ai cru comprendre qu'elle est fondée sur un batte de baseball qui saigne.
J'essaie tant bien que mal de sublimer cette laideur.
J'essaie de la rabaisser à un conte pour enfants, une farce ubuesque, un nain caché derrière un écran de fumée comme jadis le Magicien d'Oz.
Mais force est d'admettre qu'aussi farfelu que le pouvoir puisse apparaître, il est bien réel.
Il écrase tout sur son passage.
Ou presque.
Ce presque, je ne sais même plus quoi dire à ce sujet.
Sinon que je résiste à toute la laideur du monde.
Je résiste en écrivant, en dessinant, en jouant de la guitare.
Même si le monde me rattrape.
Même si j'entends parfois siffler le batte de baseball des néo-fascistes au-dessus des têtes des artistes, des homosexuels, des transgenres et autres marginaux qui ne correspondent pas au format standard.
Je ne suis pas indifférent au sort de ce monde.
Je veux vivre dans un monde meilleur.
Je dis ça comme si je ne disais rien.
Il y en a qui s'en foutent du monde meilleur et des promesses à n'en plus finir.
Ils sont pragmatiques.
Ils donnent des coups de batte de baseball sur la tête de ceux et celles qui leur bloquent le chemin.
Ils ont raison s'ils gagnent.
Les gagnants ont toujours raison.
Et finissent par faire passer les perdants pour des chiens.
Pour les traiter encore pire qu'ils ne traitent leurs chiens.
Je voudrais vous dire que la beauté se porte bien en ce monde.
Et je sais que je mentirais.
Je m'accroche pourtant à ce mensonge.
Parce que c'est ma manière de rire au nez des pervers qui abusent du pouvoir et justifient toutes leurs exactions d'un coup de batte de baseball.
Je ris.
Je peins.
J'ai sans doute perdu.
Mais je n'ai pas perdu la raison.
Au contraire: je l'ai préservée.
Il n'y aucune raison dans un batte de baseball.
Aucune.
***
Je termine d'écouter la saison 8 de la série Walking Dead. Je n'ai pas écouté les sept saisons précédentes. Sinon les trois premiers épisodes de la première saison.
Dans la dernière saison, j'y vois une métaphore du monde dans lequel nous vivons.
Tous et toutes sont cloisonnés derrière des murs et pensent résister aux zombies, des marcheurs morts-vivants qui sont tellement épuisés qu'on les achève facilement d'un coup de batte de baseball.
Puis vient un type avec un encore plus gros batte de baseball qu'il surnomme affectueusement Lucille.
Il se met à frapper non seulement les zombies mais aussi les humains pour appliquer sa loi, la sienne, la seule qui importe.
Pif, craque, boum, il vous défonce des crânes à chaque épisode sans que personne n'ose vraiment le défier. Les hommes se comportent comme des cloportes devant ce psychopathe. Ils lui obéissent par peur d'y passer. Et n'osent même pas le défier parce qu'ils chient dans leurs culottes devant lui encore plus que devant les morts-vivants.
Où veux-je en venir?
Je n'en sais rien.
À vous de me le dire.
Je n'ai pas écouté toute la série.
J'ai cru comprendre qu'elle est fondée sur un batte de baseball qui saigne.
lundi 22 octobre 2018
Rêver est ma raison d'être
Le pouvoir des connards vient en grande partie du fait qu'il y a statistiquement parlant plus de connards que de personnes vraiment sensibles et intelligentes. Vous me trouverez sans doute un peu misanthrope, mais je le suis sans aucune arrière-pensée méchante. Je ne fais que le constater, c'est tout.
De temps à autres, dans l'histoire, les connards se comportent en personnes intelligentes. C'est comme s'ils comprenaient tout subitement. Mais ils dégrisent vite. L'habitude vient les reprendre. Et les conneries s'ensuivent. C'est la force de l'habitude qui fait en sorte que toutes les révolutions tournent au vinaigre. On a tellement l'habitude de se faire dire que la récréation est finie que tout le monde sait inconsciemment qu'il faut s'enfoncer la tête dans ses épaules au moindre coup de sifflet.
On avance de deux pas et on recule d'un.
C'est lassant avancer ainsi. C'est la seule manière de marcher ici: n'en cherchez pas d'autres.
C'est tout ce que nous savons faire tous ensemble avec les connards.
Ça ne veut pas dire qu'il faille accepter la situation.
Et encore moins collaborer avec les connards.
Il faut tout simplement oublier ce monde de connards.
Et faire autre chose que d'avoir toujours affaire à des connards.
Voilà pourquoi la solitude m'est si chère.
J'aime mieux ça que de passer mes journées à feindre que je suis un autre. Que je suis normal. Que je suis un connard...
Je suis un artiste.
Rêver est ma raison d'être.
De temps à autres, dans l'histoire, les connards se comportent en personnes intelligentes. C'est comme s'ils comprenaient tout subitement. Mais ils dégrisent vite. L'habitude vient les reprendre. Et les conneries s'ensuivent. C'est la force de l'habitude qui fait en sorte que toutes les révolutions tournent au vinaigre. On a tellement l'habitude de se faire dire que la récréation est finie que tout le monde sait inconsciemment qu'il faut s'enfoncer la tête dans ses épaules au moindre coup de sifflet.
On avance de deux pas et on recule d'un.
C'est lassant avancer ainsi. C'est la seule manière de marcher ici: n'en cherchez pas d'autres.
C'est tout ce que nous savons faire tous ensemble avec les connards.
Ça ne veut pas dire qu'il faille accepter la situation.
Et encore moins collaborer avec les connards.
Il faut tout simplement oublier ce monde de connards.
Et faire autre chose que d'avoir toujours affaire à des connards.
Voilà pourquoi la solitude m'est si chère.
J'aime mieux ça que de passer mes journées à feindre que je suis un autre. Que je suis normal. Que je suis un connard...
Je suis un artiste.
Rêver est ma raison d'être.
jeudi 18 octobre 2018
Le pot me rend de plus en plus Canadien
Je ne sais pas pour vous.
Mais pour moi, la légalisation du cannabis à des fins récréatives au Canada constituait un grand progrès de la civilisation.
J'ai comme ressenti une grande joie hier, malgré les incohérences et les restrictions encore débiles de la loi en matière de consommation récréative du cannabis.
Après l'élection de la Coalition Avenir Québec et la tendance mondiale à pousser des leaders populistes et réactionnaires au pouvoir, je puis dire que la légalisation du pot est apparue comme un vent de fraîcheur sur une pleine étendue de merde.
Il me sera peut-être plus difficile de me définir en tant que Québécois si le Québec se maintient dans cette lignée conservatrice.
Quelque chose en moi me dit que Justin Trudeau, malgré ses défauts, malgré les pétrolières et tout le reste, est la dernière digue du progrès dans un pays menacé de passer sous le contrôle de la droite dure, austère, raciste et mortifère. Ce pays, évidemment, c'est le Québec...
Justin Trudeau réussira peut-être le coup de me transformer en Canadien.
D'autant plus que le Québec ne va nulle part...
Mais pour moi, la légalisation du cannabis à des fins récréatives au Canada constituait un grand progrès de la civilisation.
J'ai comme ressenti une grande joie hier, malgré les incohérences et les restrictions encore débiles de la loi en matière de consommation récréative du cannabis.
Après l'élection de la Coalition Avenir Québec et la tendance mondiale à pousser des leaders populistes et réactionnaires au pouvoir, je puis dire que la légalisation du pot est apparue comme un vent de fraîcheur sur une pleine étendue de merde.
Il me sera peut-être plus difficile de me définir en tant que Québécois si le Québec se maintient dans cette lignée conservatrice.
Quelque chose en moi me dit que Justin Trudeau, malgré ses défauts, malgré les pétrolières et tout le reste, est la dernière digue du progrès dans un pays menacé de passer sous le contrôle de la droite dure, austère, raciste et mortifère. Ce pays, évidemment, c'est le Québec...
Justin Trudeau réussira peut-être le coup de me transformer en Canadien.
D'autant plus que le Québec ne va nulle part...
mardi 16 octobre 2018
C'est normal de ne pas être raciste
C'est normal de ne pas être raciste.
C'est même normal de manifester contre le racisme.
C'est normal d'avoir des amis provenant de tous les horizons et de toutes les tendances sexuelles.
C'est normal.
Par l'un de ces hoquets de l'histoire que je ne m'explique guère, on voudrait me faire avaler que c'est normal de penser le contraire.
Tout a commencé au Journal de Montréal, puis à TVA Nouvelles.
C'était à l'époque des accommodements raisonnables.
Mario Dumont et l'ADQ, ancêtre de la CAQ actuellement au pouvoir, entretenait la confusion sur ces thèmes. Son populisme légendaire de pseudo-Réal Caouette n'allait pas laisser passer ça: un levier pour soulever l'ADQ...
À tous les jours l'empire Québecor nous abreuvait de faits divers insolites pour mousser les ventes de leurs torchons.
C'était l'imam qui voulait des bines pas de porc à la cabane à sucre.
Ou bien le juif orthodoxe qui ne voulait pas voir de femmes en tenues légères derrière les fenêtres du gym qui offusque tant sa vue.
Tout ça, c'était une goutte de pipi dans un océan relativement propre.
On oublie rapidement que le rapport de la commission Bouchard-Taylor a aussi pointé du doigt le rôle négatif du Journal de Montréal dans la création de scandales qui n'en sont pas. En fait le rapport finissait par conclure qu'il n'y avait pas de réel problème au Québec avec les accommodements raisonnables. Et il proposait des pistes pour une laïcité relativement ouverte.
On a fait du millage sur du vent.
Il n'y avait donc pas de réel problème d'intégration des immigrants.
Il y avait seulement ce besoin de nuire et de médire pour faire du fric avec ça. De l'avidité et de la cupidité fondue en un seul bloc de stupidité.
Rien de plus.
Enfin, j'ose l'espérer.
Il me semble que l'excuse du cash passe mieux que celle du service à rendre à une supposée nation de triples abrutis racistes.
Ce n'est pas normal d'être raciste, voyez-vous.
Ni normal d'être fasciste.
Ni normal de chercher des noises aux militants des droits civiques pour ensuite jeter des fleurs sur la racaille d'extrême-droite.
On fera encore du millage sur du vent.
On s'écorchera les uns les autres pour la pure satisfaction des sado-masochistes québécois qui aiment autant recevoir que de donner des coups de pieds au cul.
Comme disait l'autre, un certain Émile Nelligan:
C’est le règne du rire amer et de la rage
De se savoir poète et objet du mépris,
De se savoir un cœur et de n’être compris
Que par le clair de lune et les grands soirs d’orage !
De se savoir poète et objet du mépris,
De se savoir un cœur et de n’être compris
Que par le clair de lune et les grands soirs d’orage !
lundi 15 octobre 2018
Je n'aime pas le monde
J'avais 20 ans et je voulais changer le monde. Je n'y trouvais pas ma place. J'en ai 50 maintenant. Je veux toujours changer le monde. Et si j'ai trouvé ma place, c'est n'importe où loin de ce monde.
Enfin, mon âme fait explosion, et sagement elle me crie : « N’importe où ! n’importe où ! pourvu que ce soit hors de ce monde ! »
Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose***
Je voudrais vous en dire plus. Et il me semble que ça dit tout.
Je refuse ce monde.
Je le refuserai toujours tel qu'il est.
Parce qu'il est laid, mal, pourri.
Le monde est beau loin du monde.
Le monde est beau dans le bois.
Le monde c'est super quand il n'y a pas de monde.
***
La compagnie de plus de trois êtres humains m'a toujours semblé difficile.
En groupe, je dois vérifier les sorties de secours pour préparer ma fuite.
Je n'aime ni les pressions familiales ni les pressions sociales ni les pressions tout court.
Le stress, c'est pour d'autres qui ne savent pas dessiner ou jouer de la guitare.
J'aime la paix.
J'aime l'amour.
J'aime Untel, Unetelle, Telautre...
Mais je n'aime pas le monde.
Le monde ne m'aime pas plus.
Ça ne dérange donc personne.
***
D'aucuns me diront que le monde n'est pas si pire, si laid, si bon, si gros, si noble, si ceci ou bien cela.
Ils ont tous raison. Le monde est leur représentation. Leur show. Pas le mien.
Mon monde à moi est merveilleux.
Il est peuplé de rires, de chants, de musiques et de dessins.
Comment voulez-vous que je m'habitue à un monde plus ennuyant que celui qui sort de ma bouche ou de mes doigts?
C'est impossible!
J'ai compris, enfin, après tant d'années, que j'avais trouvé mon monde.
Mon monde n'était pas de ce royaume.
Mon monde c'est un état d'esprit encore plus qu'un État de droit.
Mon monde c'est ma liberté, pure et subtile.
Mon monde c'est mon amour, total et inconditionnel.
Mon monde, c'est la tendresse.
Mon monde c'est n'importe où loin de ce monde.
vendredi 12 octobre 2018
Quand les vaches et les boeufs sortiront de l'enclos
Mon époque est déprimante.
J'y résiste tant bien que mal, avec cette arrogance que mon père m'a enseignée et qui se résume en cette seule parole: un homme ne meurt qu'une seule fois.
Vous allez me dire que c'est n'importe quoi, comme parole, mais pour moi ça résume tout.
Je ne crains pas la mort. Je l'ai vue de très près deux fois dans ma vie. Une fois en me noyant dans la Yukon River, noyade dont je suis miraculeusement sorti indemne. Puis une autre fois suite à un choc anaphylactique. Dans les deux cas, je me suis senti porté par un rêve tout en disjonctant avec mon corps. Si c'est ça la mort, ce n'est pas si effrayant.
La vie est bien plus terrible.
C'est elle qui demande du courage et de la résilience.
La mort ne demande rien.
La vie demande des comptes.
Elle ne va pas toujours dans le sens de la plus haute sagesse véhiculée parmi les humains.
Il faut marchander autant avec la cupidité qu'avec la stupidité des humains qui n'ont pas d'autres perspectives que l'argent.
Je crois, sans doute à tort, que la culture change le monde.
Mozart ne rime pas avec bombe atomique.
Ni Pussy Riots. Ni Plume Latraverse.
On cherche dans la politique des bons sentiments qui ne viennent jamais.
Parce que nous acceptons de vivre dans leur enclos.
Par absence de choix.
Par manque d'imagination.
Par mépris de la culture
On élève dix statues de politiciens pour une seule de poète.
Tant qu'à moi, je me fous des statues.
Mais je vois bien que ces tabarnaks de fonctionnaires polluent un peu trop nos paysages.
Même après leur mort.
Et je trouve ça bête à hurler.
Le summum de notre soumission à l'autorité: vouer un culte à un fonctionnaire de l'État!
Pouark!
Même pour un poète, je trouve ça un peu déplacé, une statue.
J'aime mieux les statues et châteaux de sable de Sainte-Luce-sur-Mer tant qu'à faire.
On ne se trompe jamais avec la beauté.
On se trompe souvent avec la politique.
D'autant plus que le but ultime de la politique est de nous tromper.
De nous gouverner.
De nous tenir dans l'enclos.
Aussi libres que des vaches qui regardent les trains passer.
Souhaitons que ces trains de marchandises ne soient pas convertis pour servir la déportation des êtres humains jugés indésirables par quelque autorité d'une autre époque.
Souhaitons que les vaches et les boeufs, pour une fois, se concertent pour aller voir de l'autre côté de la clôture électrique. Souhaitons qu'ils vivent une seule journée de leur vie comme des bisons défiant le fermier et les prédateurs.
Une seule journée...
Une semaine...
Un mois...
Avant que de retourner dans l'enclos pour finir leur jour en pliant le col, comme d'habitude, parce que prout caca pouet pouet.
Une vie sans courage, tout compte fait, ça ne me tente pas.
Il y a encore bien des combats à mener dans ce monde tout croche.
Je me crache dans les mains tous les matins et je recommence.
J'y résiste tant bien que mal, avec cette arrogance que mon père m'a enseignée et qui se résume en cette seule parole: un homme ne meurt qu'une seule fois.
Vous allez me dire que c'est n'importe quoi, comme parole, mais pour moi ça résume tout.
Je ne crains pas la mort. Je l'ai vue de très près deux fois dans ma vie. Une fois en me noyant dans la Yukon River, noyade dont je suis miraculeusement sorti indemne. Puis une autre fois suite à un choc anaphylactique. Dans les deux cas, je me suis senti porté par un rêve tout en disjonctant avec mon corps. Si c'est ça la mort, ce n'est pas si effrayant.
La vie est bien plus terrible.
C'est elle qui demande du courage et de la résilience.
La mort ne demande rien.
La vie demande des comptes.
Elle ne va pas toujours dans le sens de la plus haute sagesse véhiculée parmi les humains.
Il faut marchander autant avec la cupidité qu'avec la stupidité des humains qui n'ont pas d'autres perspectives que l'argent.
Je crois, sans doute à tort, que la culture change le monde.
Mozart ne rime pas avec bombe atomique.
Ni Pussy Riots. Ni Plume Latraverse.
On cherche dans la politique des bons sentiments qui ne viennent jamais.
Parce que nous acceptons de vivre dans leur enclos.
Par absence de choix.
Par manque d'imagination.
Par mépris de la culture
On élève dix statues de politiciens pour une seule de poète.
Tant qu'à moi, je me fous des statues.
Mais je vois bien que ces tabarnaks de fonctionnaires polluent un peu trop nos paysages.
Même après leur mort.
Et je trouve ça bête à hurler.
Le summum de notre soumission à l'autorité: vouer un culte à un fonctionnaire de l'État!
Pouark!
Même pour un poète, je trouve ça un peu déplacé, une statue.
J'aime mieux les statues et châteaux de sable de Sainte-Luce-sur-Mer tant qu'à faire.
On ne se trompe jamais avec la beauté.
On se trompe souvent avec la politique.
D'autant plus que le but ultime de la politique est de nous tromper.
De nous gouverner.
De nous tenir dans l'enclos.
Aussi libres que des vaches qui regardent les trains passer.
Souhaitons que ces trains de marchandises ne soient pas convertis pour servir la déportation des êtres humains jugés indésirables par quelque autorité d'une autre époque.
Souhaitons que les vaches et les boeufs, pour une fois, se concertent pour aller voir de l'autre côté de la clôture électrique. Souhaitons qu'ils vivent une seule journée de leur vie comme des bisons défiant le fermier et les prédateurs.
Une seule journée...
Une semaine...
Un mois...
Avant que de retourner dans l'enclos pour finir leur jour en pliant le col, comme d'habitude, parce que prout caca pouet pouet.
Une vie sans courage, tout compte fait, ça ne me tente pas.
Il y a encore bien des combats à mener dans ce monde tout croche.
Je me crache dans les mains tous les matins et je recommence.
mardi 9 octobre 2018
Les renards et les loups
Une parole vraie pèse plus lourd que mille mensonges à l'échelle d'une vie.
Et mon opinion ne diffère pas malgré les «prospérités du vice» et les «infortunes de la vertu».
D'aucuns peuvent mentir, manipuler, frauder les consciences et j'en passe.
Il s'en trouvera parmi le peuple pour les trouver rusés comme des renards et dignes de confiance.
Il y en aura qui se donneront des airs de loup tout en étant soumis et loufoques.
Probablement qu'ils ne me lisent pas.
Et qu'ils se foutent des sensibleries des artistes, des intellectuels et autres gratteux de guitare.
Ils n'ont pas le temps de jouer de la guitare, eux.
Ni de lire des livres alors qu'il y a de l'argent à aller chercher ici et là.
Ils ont à peine le temps de haïr...
Ils sont comme ça: ternes et froids.
Mais ils ne m'auront pas les mautadits!
Je vais continuer d'avoir le coeur à la bonne place.
Je vais continuer de me battre pour une société libre, démocratique et inclusive.
Le racisme et le sexisme ne sont pas des opinions: ce sont des problèmes.
Et c'est en tant que problèmes que je vais les considérer, rien de plus.
Mon diagnostic sera probablement tranchant.
Mais personne n'y perdra un bras.
On peut tous et toutes vivre ensemble ici et maintenant.
Cela va de soi.
Même pour les ploucs me semble-t-il.
samedi 6 octobre 2018
Les fleurs ne poussent pas en tirant sur les racines
Il m'est impossible de voir de la bienveillance et de l'humanité lorsque l'on attise la haine entre les citoyens et les citoyennes.
Un État de droit n'est pas la somme d'une histoire glorieuse qui descend de la montagne embrumée.
C'est un état de fait fondé sur des principes juridiques difficilement contournables dans une société libre, ouverte et démocratique.
D'aucuns voudraient nous faire accroire que nous sommes une tribu qui doit porter un chef sur un bouclier. Un chef qui dit n'importe quoi et en lequel l'on obéit aveuglément parce qu'autrement ce serait le chaos. On n'a jamais rien essayé d'autre dans cette tribu et quiconque voudrait tenter de le faire se ferait rapidement condamner à l'exil.
Je fais partie de ceux qui veulent seulement que les chefs nous foutent la paix. Je n'en veux pas des boucliers et des rassemblements au flambeau. Qu'ils aillent tous se faire foutre avec leurs logos et leurs drapeaux et leurs oripeaux. La paix. Qu'on me crisse la paix. Qu'on se crisse la paix. C'est tout.
Je soutiens quelque chose comme l'État de droit face aux balivernes du chef et de la meute qui jappe.
En fait, je n'en veux pas de chefs. Seulement des coachs. Des personnes qui aident les autres à grandir et à se dépasser. Pas des larbins qui obéissent à une vulgaire idéologie, qu'elle soit de gauche ou de droite, pour l'appliquer dans le réel comme si l'humanité était accessoire.
Je veux de la tendresse entre êtres humains tabarnak!
Tout ce qui amoindrit ne peut être que mauvais.
Les fleurs ne poussent pas en tirant sur les racines.
jeudi 4 octobre 2018
La médiocrité en marche !
Nous avons été habitués à beaucoup de médiocrité au cours des dernières années. La Coalition Avenir Québec nous en promet encore plus. Le Québec Ti-Coune tout entier s'est levé pour bégayer sa soif de changement en pointant du doigt la «musulmanie» et autres affaires que le monde ordinaire ne comprend pas.
Comment ne pas se sentir aigris face à des demi-portions intellectuelles qui voient le monde comme une lutte à finir contre la musulmanie, les communiches et l'accord du participe passé?
Je suis sans doute amer de constater que le pouvoir politique passe entre les mains de quelque chose de pire que les libéraux.
Je me sens tout honteux devant mes amis venus d'autres saisons dans l'espoir de bâtir avec nous la maison commune. Les voilà inquiets, blessés, menacés et intimidés. Je saurai les défendre. Mais combien serons-nous pour le faire?
Nous sommes quelque chose comme un petit peuple.
Un petit peuple sans rêves ni espérances qui n'en a que pour l'argent et qui, paradoxalement, en aura encore moins dans ses poches. Parce que l'argent ce n'est pas pour tout le monde.
L'argent c'est fait pour être regardé sans y toucher.
Il nous suffit d'admirer les riches avec vénération comme l'on adore les vedettes du hockey. On peut facilement vivre des victoires par procuration. Si Legault ou Bombardier ou Tartampion gagne: tout le monde gagne.
Oui, la médiocrité est au pouvoir.
L'âge moyen d'un Québécois? 46 ans.
L'âge moyen de la Génération X, ma génération, la plus ramollie et la plus aplatie de toute l'Histoire.
Il faudra attendre que ma génération passe pour que le Québec change.
Mettons 4 à 8 ans.
Pour le moment, c'est sa médiocrité que vous verrez en action.
Plus médiocres que ça, tu meurs.
Le hic c'est qu'on peut mourir à 20 ans et être enterré à 80.
C'est le cas du caquiste conventionnel.
Il ne sait pas qu'il est mort depuis très longtemps.
Et il marche comme un zombie halluciné dans notre monde qui ressemble de plus en plus aux coulisses de l'ONU.
Il pense qu'il n'y a que des zombies.
Parce qu'il ne regarde que son reflet dans son miroir.
Le miroir des autres ne l'intéresse pas.
Voilà.
Nous sommes dans la marde.
Dans la marde du caquiste devrais-je dire.
Oui c'est nauséabond.
Oui il y a des relents de fascisme.
Oui je l'ai déjà dit.
Oui je vais le dire encore...
Comment ne pas se sentir aigris face à des demi-portions intellectuelles qui voient le monde comme une lutte à finir contre la musulmanie, les communiches et l'accord du participe passé?
Je suis sans doute amer de constater que le pouvoir politique passe entre les mains de quelque chose de pire que les libéraux.
Je me sens tout honteux devant mes amis venus d'autres saisons dans l'espoir de bâtir avec nous la maison commune. Les voilà inquiets, blessés, menacés et intimidés. Je saurai les défendre. Mais combien serons-nous pour le faire?
Nous sommes quelque chose comme un petit peuple.
Un petit peuple sans rêves ni espérances qui n'en a que pour l'argent et qui, paradoxalement, en aura encore moins dans ses poches. Parce que l'argent ce n'est pas pour tout le monde.
L'argent c'est fait pour être regardé sans y toucher.
Il nous suffit d'admirer les riches avec vénération comme l'on adore les vedettes du hockey. On peut facilement vivre des victoires par procuration. Si Legault ou Bombardier ou Tartampion gagne: tout le monde gagne.
Oui, la médiocrité est au pouvoir.
L'âge moyen d'un Québécois? 46 ans.
L'âge moyen de la Génération X, ma génération, la plus ramollie et la plus aplatie de toute l'Histoire.
Il faudra attendre que ma génération passe pour que le Québec change.
Mettons 4 à 8 ans.
Pour le moment, c'est sa médiocrité que vous verrez en action.
Plus médiocres que ça, tu meurs.
Le hic c'est qu'on peut mourir à 20 ans et être enterré à 80.
C'est le cas du caquiste conventionnel.
Il ne sait pas qu'il est mort depuis très longtemps.
Et il marche comme un zombie halluciné dans notre monde qui ressemble de plus en plus aux coulisses de l'ONU.
Il pense qu'il n'y a que des zombies.
Parce qu'il ne regarde que son reflet dans son miroir.
Le miroir des autres ne l'intéresse pas.
Voilà.
Nous sommes dans la marde.
Dans la marde du caquiste devrais-je dire.
Oui c'est nauséabond.
Oui il y a des relents de fascisme.
Oui je l'ai déjà dit.
Oui je vais le dire encore...
mardi 2 octobre 2018
L'Argent a gagné ses élections
L'Argent a gagné ses élections.
Encore l'Argent.
Tout ce qui compte.
Le reste? On n'a même pas besoin d'avoir les bonnes réponses à des questions qu'on ne se pose même pas.
Le Québécois très moyen sacrifierait son père, sa mère et ses enfants pour un dollar.
Alors les immigrés, les écoles, les hôpitaux, Hydro-Québec... Pff! Qu'est-ce qu'il s'en crisse!
On a mis au pouvoir des demi-portions intellectuelles.
Comme dans le temps de Duplessis.
Comme des Habitants des années '50.
L'Argent a gagné ses élections.
Encore l'Argent.
Tout ce qui compte pour un tarlais et une tarlaise.
Encore l'Argent.
Tout ce qui compte.
Le reste? On n'a même pas besoin d'avoir les bonnes réponses à des questions qu'on ne se pose même pas.
Le Québécois très moyen sacrifierait son père, sa mère et ses enfants pour un dollar.
Alors les immigrés, les écoles, les hôpitaux, Hydro-Québec... Pff! Qu'est-ce qu'il s'en crisse!
On a mis au pouvoir des demi-portions intellectuelles.
Comme dans le temps de Duplessis.
Comme des Habitants des années '50.
L'Argent a gagné ses élections.
Encore l'Argent.
Tout ce qui compte pour un tarlais et une tarlaise.
lundi 1 octobre 2018
FAISONS SORTIR LE VOTE ORANGE !
Peu importe qui gagnera ses élections, quelque chose s'est à jamais fissuré dans l'image que nous nous faisions du Québec jusqu'alors.
De tristes sires nous ont habitués à nous rasseoir, déçus, rassis et amers.
Cela fait des siècles qu'ils nous dépriment avec leurs courtes vues sur la communauté.
Pour eux, ce sera toujours au plus fort la poche. Toute autre vision de développement humain est non seulement ridiculisée mais vouée aux gémonies.
L'hégémonie de cette idéologie triste et exsangue est menacée par la piètre qualité de ses agents de promotion.
Face à une femme qui se tenait debout devant trois fieffés menteurs, les vieilles rengaines ne font plus le poids.
Il y a quelque chose dans l'air qui rappelle la Vague Orange.
Quelque chose qui rappelle même l'élection du PQ en 1976, quand Gérald Godin battait Robert Bourassa dans son propre comté avec des poèmes décapants qui ridiculisaient les vieilles peurs sur lesquelles a si honteusement surfé Jean-François Lisée.
Le PQ s'est disqualifié de cette élection pour cause de xénophobie.
La CAQ le sera pour la même raison.
Le Parti Libéral du Québec, c'est la corruption à fond Léon.
Pour un Québécois et une Québécoise, je crains qu'il n'y ait plus tant de choix...
Voter Vert? Pourquoi pas.
Ne pas voter? J'ai déjà entendu ça. On me dirait qu'il faudrait vivre tout nu que j'aurais la même réaction un peu indifférente. M'en fous que les gens veuillent vivre tout nu. Je les laisserais vivre tout nu.
Alors quoi?
Mais oui.
Québec Solidaire.
Il fait soleil. Les bureaux de vote sont ouverts.
J'ai bon espoir.
De tristes sires nous ont habitués à nous rasseoir, déçus, rassis et amers.
Cela fait des siècles qu'ils nous dépriment avec leurs courtes vues sur la communauté.
Pour eux, ce sera toujours au plus fort la poche. Toute autre vision de développement humain est non seulement ridiculisée mais vouée aux gémonies.
L'hégémonie de cette idéologie triste et exsangue est menacée par la piètre qualité de ses agents de promotion.
Face à une femme qui se tenait debout devant trois fieffés menteurs, les vieilles rengaines ne font plus le poids.
Il y a quelque chose dans l'air qui rappelle la Vague Orange.
Quelque chose qui rappelle même l'élection du PQ en 1976, quand Gérald Godin battait Robert Bourassa dans son propre comté avec des poèmes décapants qui ridiculisaient les vieilles peurs sur lesquelles a si honteusement surfé Jean-François Lisée.
Le PQ s'est disqualifié de cette élection pour cause de xénophobie.
La CAQ le sera pour la même raison.
Le Parti Libéral du Québec, c'est la corruption à fond Léon.
Pour un Québécois et une Québécoise, je crains qu'il n'y ait plus tant de choix...
Voter Vert? Pourquoi pas.
Ne pas voter? J'ai déjà entendu ça. On me dirait qu'il faudrait vivre tout nu que j'aurais la même réaction un peu indifférente. M'en fous que les gens veuillent vivre tout nu. Je les laisserais vivre tout nu.
Alors quoi?
Mais oui.
Québec Solidaire.
Il fait soleil. Les bureaux de vote sont ouverts.
J'ai bon espoir.
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