Conrad Bouchard avec celle qui deviendra son épouse: Jeannine René. |
Je ne me souviens pas du jour et de la date du décès de Conrad Bouchard.
C'était en août. Au milieu des années '90. Pendant le Grand Prix de Trois-Rivières.
Il est décédé d'un cancer colorectal. Comme deux de ses frères.
Il a été opérateur de chariot-roulant, cariste et assistant-contremaître à l'aluminerie Reynolds de Cap-de-la-Madeleine.
Il était marguillier de la paroisse Notre-Dame-des-Sept-Allégresses et responsable de la Société Saint-Vincent-de-Paul. C'était un catholique engagé dans sa communauté qui ne prenait rien à la communauté...
Il a épousé Jeannine René en 1958.
Le couple a eu quatre enfants, quatre garçons, dont l'auteur de ces lignes.
Conrad Bouchard était mon père.
Et plus que mon père: mon ami.
Un père présent quand tant d'autres étaient absents.
Un père qui parlait à ses enfants quand tant d'autres ne parlaient jamais.
Un père qui était le plus fort et qui n'avait pas froid aux yeux.
Mon père.
Et je le vois tous les jours, devant le miroir, parce que j'ai hérité de son visage.
Et un peu de son caractère mi-taciturne mi-explosif.
Voilà.
Bonne fête Pa!
De gauche à droite: Mon oncle Jean-Paul Germain, mon grand-père Rodolphe René et mon père Conrad Bouchard. |
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