Il y a des fois comme ça où je ne trouve rien à dire.
Je ne suis pourtant pas du genre à nourrir l'angoisse de la page blanche, moi qui en ai noirci des milliers et qui continue de le faire.
On me dit un mot ou bien je trace un point et ça sort de ma tête comme d'une boîte de Pandore.
Vous finirez même par exiger le silence plutôt que de supporter ce flux de réflexions et digressions qui rappellent que je suis un hurluberlu en liberté.
Cela dit, je n'avais rien à dire hier. La plupart n'en ferait pas tout un plat. Mais pour moi qui écris tous les jours, c'est la catastrophe.
Même que je néglige les trolls du Hufftington Post où je publie pratiquement une fois par semaine depuis deux ans. Je n'y ai rien publié depuis deux semaines. Ils ne pourront pas me traiter d'islamogauchiste, de traître ou le diable sait quoi encore. Du coup, ça me reposera. Plutôt lire des textes sans commentaires que de nourrir des trolls stupides. La prochaine fois, je vais parler de Tchekhov tiens. Les trolls n'ont rien à dire sur Tchekhov et ils vous crissent patience.
Bon. J'ai trouvé quelque chose à dire pour ce matin somme toute.
La journée ne commence pas si mal.
C'est samedi.
Il est 6:01 à l'écran.
On avance l'heure la semaine prochaine.
Je me prendrais bien un bon café.
Et, oui, je vais passer à la boulangerie Le Panetier pour y prendre de bons croissants aux amandes et autres pains faits avec amour et passion. Ils ouvrent tôt. Ils me permettent d'être un client de l'aurore.
Quoi d'autre?
Rien pour le moment.
Je vais continuer de peindre, comme d'habitude.
Je vais me mitonner quelques bons petits plats pour la semaine.
Pour le reste, je vais me coller sur ma blonde.
Voilà.
Oui.
Hum.
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