Je soumets toujours mon esprit à un maelström d'impressions disparates avant que de rédiger un billet sur mon blogue.
Je me soumets donc aux résultats de cette tempête avec plus ou moins de bonheur.
Il n'y a pratiquement rien de calculé dans ce que j'écris. Rien de stratégique. Rien pour prouver quoi que ce soit.
Cela ne signifie pas que j'aie raison. L'essentiel c'est de ne pas avoir tort quant à ce que je ressens.
Évidemment, je ne vous raconte pas tout. Mon jardin secret est encore plus imposant que ce jardin public où je vous convie à partager le fruit de mes réflexions plus ou moins déjantées.
Je ne savais pas quoi vous écrire aujourd'hui. C'est d'autant plus évident que mes dernières lignes témoignent de ce désarroi.
Ce n'est pas que je n'aie rien à vous raconter. Vous savez bien que je suis un taré intarissable...
J'avais en tête de vous raconter l'histoire vraie d'un oignon. Pourquoi d'un oignon? Je n'en sais rien. Je me suis dit que jamais personne n'a raconté l'histoire vraie d'un oignon. Puis je n'ai rien trouvé à dire sur cet oignon...
Ensuite, je me suis mis en tête que je pourrais me concentrer sur mes guitares, vous raconter leur histoire, comment j'en suis venu à en jouer, pourquoi je me sens bénit des dieux d'avoir réussi à y gratter quelques notes acceptables en m'accompagnant à l'harmonica. J'ai remis ce projet d'écriture à plus tard. Parce que le moi finit par être haïssable, comme l'aurait dit Pascal ou Pierre-Jean-Jacques.
Pourtant, je reviens vers moi. Vers les rêves que j'ai faits cette nuit...
J'ai d'abord rêvé que je défrisais des spaghettis cuits avec un fer à repasser afin de les sécher et de les remettre dans leur boîte de carton...
Puis j'ai rêvé que j'étais sur un bateau pirate, au XVIIIe siècle, et que ce bateau prenait l'eau. Ce qui nous obligea à accoster sur une île où il y avait un magasin Rossy qui vendait des écrans plats et des ordinateurs... Dans ce rêve insolite, je demandais aux commis quelle année nous étions.
-Nous sommes en 2016 m'sieur... me répondaient-ils.
-Ah bon, répliqué-je.
Je me demandais comment expliquer à notre capitaine que nous avions abordé une autre époque.
À force de rêver à de telles conneries, j'ai fini par me réveiller.
Il était cinq heures du matin.
J'ai moulu des grains de café bien torréfié.
J'ai versé huit tasses d'eau dans la cafetière.
J'ai pris mes médicaments, rien qui n'ait trait à ma santé mentale, je vous rassure tout de suite.
Puis j'ai casté des vidéos de musique zen pour me reposer l'esprit.
C'est là que l'histoire vraie d'un oignon m'est venue en tête.
Et, franchement, con comme je le suis, je vais sûrement vous la raconter un jour...
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