jeudi 10 mars 2016

2502 billets parus sur ce blogue depuis 2007!

J'en suis à mon deux mil cinq cent deuxième billet paru sur ce blogue.

J'ai tellement écrit que j'ai peine à réaliser l'ampleur du chemin parcouru depuis la rédaction de mon premier billet en avril 2007.

J'aurai touché à presque tous les genres littéraires au cours de cette aventure: chronique, essai, critique littéraire, conte, nouvelle, parabole, bande dessinée, caricature, photographie, peinture et même musique. 

En fait, ce blogue représente pleinement ce que je suis: un artiste indécrottable.

J'aurai maintes fois tenté au fil de mes ans de me trouver une place dans les médias dits traditionnels.

Il aurait probablement fallu que je me taise. Que je démontre une certaine objectivité. Que j'aie l'air sérieux et dérisoire d'un poisson mort échoué sur la grève.

Je me suis réinventé à tous les jours, à l'instar de bien d'autres blogueurs que les jaloux des institutions souhaitent faire passer pour des quidams dénués de talent.

Je ne vous les nommerai pas tous. La liste serait bien trop longue. Mais je fais moi aussi partie de cette liste d'emmerdeurs qui refusent de baisser les bras simplement parce que les bourgeois leur refusent une tribune.

Je suis ravi que l'Internet existe pour maintenir en vie d'authentiques talents qu'on aurait tués dans l'oeuf à une autre époque, faute pour eux de bénéficier d'un exutoire. 

Les institutions peuvent bien toutes tomber en ruines. Les moines peuvent bouffer leurs enluminures: c'est l'époque de l'imprimerie! Les imprimeurs peuvent bouffer leur papier: c'est l'époque de la pensée libre!

Les institutions n'auront pas compris l'époque dans laquelle nous vivons.

Elles auront tenu pour de la démagogie des paroles de vérité.

Elles auront attribué le statut d'oeuvres mineures à des textes géniaux.

Aujourd'hui, des millions d'individus n'appartenant à aucune institution s'emparent du droit de dire, écrire, chanter, dessiner, peindre et manifester.

Les membres de l'élite se sentent vaciller du haut de leur tour d'ivoire.

-Comment pourraient-ils exister puisque nous ne les avons pas reconnus?

Ils auront tellement méprisé la base qu'il est normal que la base veuille maintenant les rouler dans la boue.

Bref, contrairement à tout ce que je puis entendre, je me dis que je vis peut-être à la bonne époque.

Je ne fermerai pas mon blogue.

Je suis encore bon pour dix milles billets de plus.

3 commentaires:

  1. T ' as raison ! ouvrons toujours nos grandes gueules de tabarnaks - avec ou sans internet , nous arriverons à nos fins : enfin en paix !

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  2. @monde indien: Boudiou! Le chichois et la chichoumeille ça nous fout pas la caguagne! Chu pas chtarbé pour ses couillandres! J'aime débourronner moins être embrousiné. Chu pas du genre à m'engastser. Fatche de... Les quéquous ne nous font pas peur. Je ne veux pas quicher. Je ne suis pas stoquefish. J'essaie d'avoir de la tchache... (Je pratique mon sétois...)

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  3. Génial , ton sétois ! Je ne parle pas comme ça vos incroyables langues de l ' île de la tortue , mais j ' y suis toujours autant émerveillé de ces mots merveilleux !
    En France , nous avons un territoire assez petit , peut-être moins grand que Québec ( ? ) où nous avons eu une histoire compliquée où se sont affrontés des tas de peuples très différents et d ' où ont résulté des régions ( une trentaine ) très différentes les unes des autres - Si les langues de patois tendent à disparaître , chacune des régions conserve des expressions qui lui sont propres - A notre + grand étonnement il peut nous arriver de ne parcourir qu ' une centaine de kilomètres pour nous trouver dans une région qui a des expressions de langage très très différentes - Sète est une petite presqu ' île ouvrière et d ' artistes ( étrange mélange ) de la chaude Méditerranée , humble et modeste , et qui ne demande qu ' à accueillir et à faire amitié avec tous les peuples amis du monde entier -

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