dimanche 27 janvier 2008

NO BIRD SOARS TOO HIGH IF HE SOARS WITH HIS OWN WINGS.

«Aucun oiseau ne vole trop haut s'il vole de ses propres ailes.» C'est de William Blake, un grand poète halluciné anglais qui avait, entre autres passions, celle de dessiner des anges et des démons. Il était plus qu'un poète, plus qu'un illustrateur. C'était aussi un philosophe.
Cette maxime s'applique pour tout un chacun.
Voler de ses propres ailes n'est pas que l'accomplissement d'un devoir.
C'est l'accomplissement d'un rêve.
C'est le triomphe de la liberté.
Je peux paraître fat aujourd'hui. Je le suis sans doute. Je me sens libre et je n'ai pas envie de me casser la tête.
J'ai passé pas mal de temps à l'extérieur en fin de semaine, loin de ce foutu écran cathodique. Cela m'a rechargé les piles.
J'ai presque terminé ma toile, ma petite famille autochtone contemplant le soleil couchant. Le thème est un peu kitsch mais je n'ai pas toujours envie de me casser le bicycle, comme on dit par chez-nous pour dire qu'on s'en calice.
Je remarque par ailleurs que j'ai tendance à sacrer dans mes messages depuis les trois dernières semaines. Primo, je sacre parce que je suis un asti de Magoua. Désolé. Un Métis n'a jamais honte de sacrer. La honte du sacre elle est toute faite pour le bourgeois. Sacrer ne fait mal à personne, et surtout pas au petit Jésus.
En France on dit peuchère, palsembleu ou bien enculé de mes deux je nique ta mère.
Ici, holàlà, on dit calice, tabernacle, hostie, des mots liturgiques pas dangereux pour deux sous mais qui font pauvre, BS, sale, crotté.
La langue des pauvres, de tout temps, a été la langue des crottés.
Le français n'est que du mauvais latin de paysans parlé sur une tonalité germanique.
Le joual n'est que du mauvais français parlé sur une tonalité autochtone. Le joual c'est l'accent indien. Asti qu'i' fa' chier c't'accent-là, c't'accent d'Sa'vage!
Où en étais-je?
Ah oui!
Aucun oiseau ne vole trop haut s'il vole de ses propres ailes.
Merci William Blake.
Je m'en retourne à ma peinture et à mes lectures.
J'ai bien hâte d'ouvrir Voyage en Huronie, de Jean de Brébeuf, un missionnaire jésuite qui a, en quelque sorte, rescapé le peu que nous savons de la langue parlée jadis par les Hurons-Wendates et les Iroquois, une langue aujourd'hui disparue.
Je vous en reparlerai.


1 commentaire:

  1. Bonsoir Gaétan,

    Existe-t-il des sacres en langue « indienne » ?

    Si oui, je serais bien curieux d'en apprendre quelques-uns, question de faire changement lorsque je ferai brûler mon steak, et d'élargir mon vaste réservoir de connaissances.

    Merci !

    El ticouno con Drummondvilla

    RépondreEffacer