samedi 26 janvier 2008

ELLE S'APPELLE «A1689zD1»...

Des astronomes ont découvert ce qui constitue à ce jour la galaxie la plus éloignée de l'univers. Comment l'ont-ils appelée? A1689zD1... Pourquoi? C'est bien simple: il y a trop de galaxies dans l'univers pour se mettre à toutes leur donner un petit nom affectueux. Alors on s'en remet aux chiffres et aux lettres: A1689zD1... Pas très poétique.
Une galaxie contient des millions de soleils et des milliards de planètes.
Notre galaxie, la Voie Lactée, n'est pas une très grosse galaxie.
Notre étoile, le Soleil, n'est pas une grosse étoile.
Notre planète, la Terre, n'est pas une grosse planète.
Et notre pays, le Canada ou le Québec, n'est qu'un pet perdu dans l'univers.
Quant à chacun de nous, nous ne sommes pas grand chose. Tant mieux si nous sommes capables de transcender nos limites physiques pour s'expliquer cet univers qui ne pourrait être qu'un tout petit univers pour tous ces univers invisibles qui pourraient exister de l'autre côté des trous noirs...
Je ne serai toujours qu'un amateur en matière de sciences.
Le peu que je sais me porte à croire en la futilité des raisonnements fondés sur une idéologie nationale ou religieuse.
Le Big Bang aurait eu lieu il y a 13,7 milliards d'années.
Vous ne trouvez pas ridicules de se prendre par le chignon pour quelque chose qui n'est rien face à la fantastique histoire du Temps?
Je ne veux pas vous faire peur, mais il y aurait un gros trou noir au centre de notre galaxie.
Un jour, tout ce qui existe autour de nous pourrait être absorbé par cette grande gueule noire et mystérieuse. Cela se ferait en une fraction de seconde. Tout, les drapeaux, les symboles religieux et les hymnes nationaux, pourrait disparaître à jamais.
Il n'existe pas d'observatoires internationaux des trous noirs et cela serait inutile de toute manière.
À l'échelle du cosmos, notre pays, notre planète, notre étoile, notre galaxie n'est qu'une forme plus ou moins différente de A1689zD1...
Cela me rappelle ma lecture d'Une brève histoire du temps, de Stephen Hawking. Plus je m'avançais dans la lecture de ce livre, et plus j'avais l'impression de m'enfoncer dans un trou noir, comme si tout ce que je connaissais de la réalité physique n'était qu'une très pâle photocopie de la réalité.
Au fait, voici une petite démonstration ayant trait à la taille des objets célestes.
Nous ne sommes pas grand chose dans l'univers et toutes nos questions n'iront jamais assez loin.
Est-ce que Jean-François Lisée en parle de ce Nous-là?

3 commentaires:

  1. Nous sommes ni trop grands, ni trop petits. La relativité du point de vue change de la façon suivante: nous sommes le macrocosme du microcosme et en même temps le microcosme du macrocosme. Nous sommes, en tant que conscience, le miroir de l'univers. En fait, nous sommes l'univers qui s'observe. Toutes les questions, du comment, du pourquoi, du but, du début, de la fin etc, etc, etc, etc... C'est un sous produit de l'activité énergétique du miroir qui pense qu'il pense. De toute façon, il n'est pas vraiment nécessaire de chercher à des milliards d'années lumières certaines vérités qui se trouvent déjà sous notre nez, plus précisément, quelques centimètres sous notre front. Et en commençant par-là, peut-être alors pourrons-nous avoir une conversation utile.

    Un ti-counne de Drummondville, le Trifluvien exilé... ;-)

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  2. T'es pas Ti-Coune pantoute. Arrête de te dévaloriser.

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  3. « T'es pas Ti-Coune pantoute. Arrête de te dévaloriser. »

    Gaétan, arrête-moi ça ! Sinon je risque de devenir « nationaliste » de ma personne !

    C't'une blaaague ! ;-)

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