Je ne devrais jamais lire la section commentaires des texticules publiés par le Journal de Montréal. Je me permets aussi d'ajouter que je ne devrais jamais lire le Journal de Montréal. On y trouve un fatras de chats écrasés et de réflexions stupides sur les destinées de notre communauté.
Les commentaires, vous l'aurez deviné, sont encore pires que les propos tenus par les chroniqueurs réguliers de ce torchon. Cela ne vole pas haut, au départ, et ça ne s'améliore pas à l'arrivée.
Si je me fie aux commentaires, je n'ai pas la cote parmi mes pairs. D'abord, je suis un intellectuel, ce qui est tout à fait impardonnable. Comme tout intellectuel qui se respecte, je soutiens les manifestations contre l'austérité. Ce qui fait de moi un communiste. Puis, comme j'ai le malheur d'être un tant soit peu artiste, c'est bien évident que je suis un crotté, que je me lave ou non. Je suis aussi d'ascendance autochtone, donc un maudit Sauvage qui ne paie pas ses comptes d'Hydro-Québec, qui bloque des ponts et qui tire sur les policiers de la Sûreté du Québec... Bref, je n'ai rien pour me faire aimer des chroniqueurs et des gérants d'estrade de ce journal jaune.
Incidemment, le Parti Québécois se prépare à nommer à sa tête Pierre-Karl Péladeau, alias PKP, le propriétaire du Journal de Montréal. Celui qui finance la haine des manifestants, des artistes et des crottés veut nous montrer la voie pour obtenir un pays...
Je ravale de travers seulement à vous dire ça.
Quel merveilleux pays nous attend!
Un vrai tabarnak de pays de marde où l'on cassera du sucre sur le dos des intellectuels, des artistes et des indignés du Québec.
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