vendredi 24 juillet 2009

FACEBOOK OR HOW TO GET A FUCKING LIFE


Voulez-vous bien me dire à quoi ça sert Facebook? Je suis allé voir de ce côté-là pendant un mois et j'ai désactivé mon compte hier pour en finir une fois pour toutes. Je trouvais ça nul à chier. Insipide. Insignifiant. Soporifique.

Qu'est-ce que le monde se dit sur Facebook? Rien.

Get a fucking life! C'est tout ce qui me venait à l'esprit chaque fois que j'essayais de comprendre quelque chose à ce phénomène.

Je ne comprends pas que des gens ressentent le besoin de dire qu'ils ont fait un gros caca le matin, mangé du pain le midi et fourré en solitaire le soir. Just get a fucking life! Ça me revenait toujours en tête, je vous jure, chaque fois que j'allais consulter mes messages sur Facebook.

Je me suis dit au départ que ça rameuterait des gens vers mon blogue et que ça me ferait peut-être vendre des toiles. No fucking way. J'en ai plus vendus par le bouche à oreille. Pourquoi me fendrais-je en quatre pour nourrir une autre patente sur le ouèbe? Et pour dire quoi, hein? Que je me suis levé ce matin pour faire un gros caca? Que je vais manger du pain ce midi et que ce soir, ben, je vais me brasser le poulet en chantant des chansons de René Lévesque?

Just get a fucking life!

J'ai désactivé le compte. J'ai fait un gros caca sans en parler à qui que ce soit, sinon à vous, fidèles lecteurs et lectrices, mais ça ne compte pas vraiment, puisque la plupart du temps je raconte des histoires où le je est mis de côté. Et voilà tout. Je n'ai plus 2365 amis. Je n'ai que vous, dont trois pelés et un tondu, plus un gus inconnu de France qui me laisse toujours des tas de commentaires à la Antonin M'Artaud. C'est parfait comme ça. Je n'en demande pas plus. Cela me laisse du temps pour vivre et faire plein de trucs que je ne vous raconterai jamais.

Plus je vieillis plus je m'intéresse aux autres et toujours moins à moi-même. Facebook, c'est incompatible avec la maturité. À moins d'être vraiment coincé dans son garde-robe, la tête dans le trou des chiottes, dans l'incapacité totale de communiquer ou de ressentir autrement que par une fichue connexion Internet. Ce qui n'est heureusement pas mon cas.

Je préfère les blogues à Facebook, Twitter et autres sites borborygmesques pour plusieurs raisons.

Que des gens prennent un peu de leur temps pour raconter des histoires et partager des trucs qu'ils créent, ça m'émeut. Qu'ils perdent leur temps à raconter leur vie plate, ça me fait scier. Et encore plus scier ce serait de répondre à des tas de questionnaires gagas comme on n'oserait même pas remplir dans des magazines de stars conçus pour ceux qui mènent des vies poches.

Donc, adios Facebook.

Thank you again Blogger.

Have a nice day folks.

13 commentaires:

  1. t'as raisin sur toute la ligne. Mais la question que je me pose : pourquoi il y a un mois tu t'es inscrit ? Tu le savais pas encore que Facebook c'est d'la marde ?


    Ça m'étonne
    (réponds pas ça tétonne, ce serait trop facile)

    sur ce bon ouik Gaétan.

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  2. Moi, c'est les huîtres.
    Comprends toujours pas pourquoi le monde se damne pour une douzaine...

    Par contre, Facebook...^^

    Chacun sa merde, c'est ce qu'on dit !

    De mon bateau
    avec mes amitiés de pirate,
    Jack

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  3. Bah, facebook, c'est un outil et comme tout les outils, ça dépend comment tu t'en sers. Comme l'argent, mettons. Il y en a qui sont accro à l'argent, qui se damne pour l'argent, qui vende leur mère ou leur merde pour de l'argent, pourtant c'est un outil pratique l'argent, jusqu'à temps que l'on trouve une autre manière de troquer nos avoirs, gardant intacts nos êtres.

    Facebook, j'y suis, j'y reste pour le moment. J'observe la nature humaine, pas seulement la nature qui pousse en broussaille autour de ma maison sage.

    Je suis fascinée par les personnes qui y disent tout ce qu'elles font au quart d'heure près ! Il y en a parmi celles-là qui tiennent des blogues intelligents, des personnes qui réussissent, occupées, avec une famille. Ça me déstabilise. J'aimerais me rappeler le mot sorti de la bouche d'un psychologue, mais il y aurait une part en nous qui vit pour l'autre et chez certaines personnes ce serait excessif, elles se sentent seulement vivre, palpiter, sous le regard de l'autre. Il y en a plus que je pensais. L'occasion fait le larron faut croire.

    Pour moi, c'est un moyen de diffusion des écrits, une manière de rejoindre plusieurs personnes en même temps, c'est du PR sans mettre de l'essence dans l'auto. Mais il faut être patient, le carnet d'adresses se monte lentement pour qui n'est pas rongé par l'ambition comme moi, qui veut juste communiquer efficacement.

    C'est aussi le pouls d'une société qui a le coeur qui palpite aux sensations fortes et peut-être que oui, ça nous tente pas toujours d'entendre des symptômes de dérangement.

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  4. Ben j'étais déjà pas attirée, Rainette m'a encouragée dans ce sens, là c'est acquis Face book, non merci.


    Dis Gaétan, tu me met dans les trois pelés ou dans le tondu?

    Kiss
    Blue

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  5. Rainette je ne répondrai pas à ta question puisque j'y ai déjà répondu en quelque sorte.

    ***

    Rackham Le Rouge, y'a que des bachi-bouzouks sur Facehook.

    ***

    Venise, j'ai beaucoup d'amis sur Facebook, sauf que je ne suis plus sur Facebook pour mes amis qui sont sur Facebook...

    C'est comme pour le deltaplane: zéro intérêt. Chacun son trip.

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  6. Helena je sais épeler mais je ne suis pas un pelé. Et c'est entendu: je ne suis pas tondu.

    On dira ce qu'on voudra, Facebook c'est du quéca.

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  7. J'suis d'accord, Fessebouc c'est d'la marde. Et j'suis aussi de l'avis de Venise que "c'est un outil et comme tout les outils, ça dépend comment tu t'en sers."

    Même chose pour Blogger, le téléphone et autres. On peut très bien y parler de caca, de la tonte de son caniche ou autres choses insipides aussi.

    Dans mon cas tu sais c'est même:
    "CIVILIZATION OR HOW TO GET A FUCKING LIFE", faque autant que possible, en plus d'internet, je me sers aussi d'autres gugusses provenant de cette culture omnicidaire, tant pour l'aider enfin à disparaître que pour participer à la ré-émergence de cultures saines et durables.

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  8. Misko, je suis d'avis que Rome est devenue grecque comme le monde entier deviendra une seule et même île de la Tortue. Le colonisateur est d'ores et déjà conquis par la philosophie des vaincus. Il n'y aura pas de retour en arrière. Elle ressurgira à la surface, l'Île de la Tortue. On se tient encore dessus. Et le monde change. Et la roue tourne. Et même les eaux sales peuvent redevenir claires. Etc.

    Je ne suis pas optimiste. Je me sens juste Makwa. Je tourne avec le Grand Cercle de la Vie et je gagne à tout coup.

    Iro!

    Et en avant la musique! Power to the people! If I had a hammer! Give peace a chance! Yellow Submarine! Don't eat the yellow snow! Run through the hills...

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  9. Bah ouais ...

    Farceplouk Un outil ?

    De? Pour? Vers?

    Observer la nature humaine? barffff

    Ça s'observe dans la nature l'humain. Le phrase parle d'elle-même!

    La nature sur Farceplouk, c'est tout sauf humain. C'est un fabuleux outil qui sert à entretenir sa névrose!

    Sensation forte ?

    J'ai tondu mon gazon ... J'ai baisé hier soir ... Je vais au bord de la rivière ... Je fais mon ménage ... J'ai 5400 amis ... Je suis saoul ... etc.

    Tsé du McChose c'est d'la marde pour le corps, pis la moitié de la planète en consomme, mais ça reste d'la marde ! Mais faut toujours ben y avoir gouté pour savoir que c'est d'la marde ...

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  10. Personnellement j'ai un compte Facebook et ça m'a permis de retrouver des ami(e)s avec qui j'avais perdu contact suite à de nombreux déménagements.

    Je ne cherche pas à faire de réseautage, je n'ai pas 500 amis non plus. Seulement des gens que je connais bien et des membres de ma famille.

    Dans ces circonstances-là, pouvoir échanger des photos, des idées ou des bonnes adresses ça peut-être intéressant et peut-être aussi (je présumme) que c'est moins insipide.

    Nathalie

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  11. Je m'emporte parfois mais ça ne dure jamais longtemps.

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  12. Salut Gaétan,

    S'indigner contre facebook c'est comme briser son téléphone parce qu'on a reçu un appel indécent. C'est un outil, that's it.

    De toute façon, j'ai le plaisir de pouvoir vous fréquenter en personne.

    Au plaisir!

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  13. Laisse-moé m'choquer un brin après Fesse-bouc pis mon téléphone, M. Pouf.

    En passant, je ne débrancherai pas mon téléphone. Pour Fesse-bouc, c'est déjà fait.

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