mardi 7 juillet 2009

Lentement, simplement

Ralentissons.

Baissons le volume.

Écoutons le vent qui fait tournoyer les nuages.

3 commentaires:

  1. ça y
    est

    je me
    mets

    au haï
    ku

    san-ku-kaï
    ou
    san-go-kou ?

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  2. hé gaetan, entre nous. j'aimerais bien te rencontrer POUR DE VRAI. histoire qu'on soit là, tous les deux face à face, sans rien avoir à se dire de spécial. sinon :
    toi - alors, t'as fait bon voyage ?
    moi - il me semble, pour le moment... ça va.
    toi - bon. c'est bien fils.
    moi - moué. là, t'exagère. on a pas gardés les cochons ensemble non plus.
    toi - ben, si ça te dérange, retourne à l'aéroport.
    moi - ménon, allé.
    toi - mouais. allé va.
    et donc, une fois ensemble tous les deux, ils furent bien emmerdés de se rendre à l'évidence : "ils n'existaient pas vraiment"
    - tu sais, tu peux dormir là, tu sais.
    - mouais, encore heureux.
    - bon, écoute, je veux pas d'emmerde, toi non plus, hein ? tu m'as compris, non ?
    - mouais. convoque la presse qu'on leur annonce... l'évènement.
    - on s'en fout, reste calme, ça va ? sandra va arriver. ça va ?
    - mouais. elle existe au moins ?
    - qui ça ? sandra ?
    - bon. mouais. entre autres.
    - ça va ?
    - et rainette alors ?... baillement...
    - oui, ils vont arriver.
    l'autre s'endormit sur le divan.
    gaetan, branché sur son ordinateur réfléchissait. "merde, il est là maintenant.."...
    il pensait "je vais peindre, la nuit ? pas assez de lumière... il est là.. tain.."

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  3. Je n'existe pas Jean-Philippe. Mes textes ne sont qu'un dictionnaire en désordre.

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