«Demande un esprit sain dans un corps vigoureux: Une âme que jamais aucun trouble n’agite(...)» Juvénal a écrit ça à la fin du 1er siècle. C'est du moins la traduction qu'en fait Jules Lacroix. C'est la dixième partie des Satires. L'auteur rit des hommes de son temps. On dirait presque un esprit voltairien avant la lettre.
Ces vers sont devenus un proverbe: un esprit sain dans un corps sain. Tout allait se gâter par la suite. On passa de la poésie à la prose, puis à la machine. L'homme est devenu une machine plus ou moins bien huilée. C'est juste un petit peu plus compliqué à élever qu'un poulet de basse-cour, si l'on se fie aux nutrionnistes.
Juvénal, en parfait Romain qu'il était, mettait sans doute la force de l'âme en toute priorité. C'est le bout que l'on oublie le plus souvent dans le proverbe un esprit sain dans un corps sain: un esprit sain, une âme que jamais aucun trouble n'agite.
Les maladies de l'âme sont légions, autant que les maladies du corps.
Il faut s'entraîner l'esprit autant que le corps. Ouais.
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