vendredi 28 mars 2008

ET LA LÉGÈRETÉ DANS TOUT ÇA?


La légèreté me permet de ne pas sombrer dans les abysses d'une conscience des choses par trop pesante. D'où mes fréquentes visites sur You Tube et autres sites à la con qui sont trop beaux pour être vrais...

Sûr qu'il y a des ayatollahs qui s'ignorent pour chercher à détruire You Tube au nom des sacro-saints droits d'auteurs. À ce compte-là, on devrait aussi détruire les bibliothèques publiques et installer un compteur numérique sur les livres pour charger des royautés à la page.

Les vrais parasites, à notre époque, ce sont ces fantômes du passé qui s'accrochent à leurs petits privilèges mesquins, plus importants que l'éducation en temps réel de la planète toute entière. L'éducation? Ils s'en torchent. Ils veulent de l'argent. Et ce n'est pas l'artiste qui en recevra tant que ça, mais ceux qui le représentent, avocats, producteurs et éditeurs, intermédiaires qui n'existent pratiquement plus dans le commerce électronique.

Des millions de sites Internet diffusent en un clin d'oeil toute l'information générale accumulée au cours de l'évolution humaine sans que l'on ait à bouger son cul de chez-soi.

Comme à la bibliothèque, les esprits fins et avisés savent trouver leur chemin vers l'essentiel dans leur cybernavigation.

Les autres seront beaucoup moins analphabètes en bout de ligne, ce qui est un progrès remarquable. Ils se forceront à lire et à écrire, même péniblement, ce qui est mieux que de ne pas le faire du tout. Cela laisse de l'espoir.


*ET LA LÉGÈRETÉ DANS TOUT ÇA?


Sur ces commentaires très généraux, je passerai à cette légèreté qui, manifestement, m'a fait défaut au cours des lignes précédentes.

Je me suis amusé à trouver de vieilles chansons en plusieurs versions sur You Tube.

Prenons la chanson The House of The Rising Sun. L'identité de l'auteur de cette chanson demeure incertaine si je me fie à cet article de Wikipédia. Désolé, je ne pousserai pas plus loin mes recherches à ce sujet. La voie vous est ouverte si ça vous chante.

The House of The Rising Sun, chantée par Bob Dylan. Une version rocailleuse et nasillarde. Pas étonnant que Dylan ait été un fan de Woody Guthrie, chanteur western socialiste, père de Arlo Guthrie à qui l'on doit la fameuse chanson City of New Orleans.

Je ne connaissais pas cette version psychédélique de Pink Floyd. Je m'en tiens souvent à la version des Animals, archi-connue avec l'accent british des bas-quartiers de Eric Burdon.

Il y a aussi cette version japonaise de Chiaki Naomi, cette version reggae de Gregory Isaac et celle-ci, pour les nostalgiques...

J'ai fait le tour de la chanson.

À bientôt!




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