jeudi 11 juin 2020

Brasser des poignées de change dans ses poches comme si c'était de la moulée pour les femmes...

J'ai jamais trouvé ça drôle un mononcle qui brasse une poignée de change dans ses poches en disant que c'est de la moulée pour les femmes...

Ce n'est pas que je manquasse d'humour. En fait, je ne manque pas de classe. Ma vision de la communauté humaine inclue la lutte contre ces préjugés qui pèsent comme un talon de flic sur le cou des personnes qui ne demandent qu'à respirer...

Que vous êtes pathétiques, ridicules mononcles qui brassez des poignées de change en feignant que toutes les femmes sont vos putes soumises. Vous faites le même genre de commentaires répugnants pour les immigrés ou les transgenres.

-S'i' sont pas contents, qu'i' décrissent! Arf! Arf! que vous rigolez en vous brassant la poignée de change.

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Ne sont-ce pas les mononcles qui devraient fermer leur gueule?

N'est-ce pas au tour des mononcles de prendre leur trou une fois pour toutes?

Des millions d'êtres humains sont lassés de la mainmise des mononcles sur toutes les sphères de l'activité humaine, au grand dam de tout un chacun.

On en a marre des ayatollahs, des curés, des papes, des présidents, des premiers ministres, des chroniqueurs de Québecor, bref des mononcles.

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Je vous regarde brasser vos poignées de change, mononcles, et je sais que je ne trouverai pas chez-vous le modèle masculin qui me convient.

Mon père avait de la classe. Ce n'était pas un mononcle qui brassait ses poignées de change dans ses poches comme si c'était de la moulée pour les femmes. Il était doux et attentionné avec ma mère. Et je vous jure qu'il n'était pas une licorne. Il n'avait pas froid aux yeux mais laissait tout de même entendre que le muscle le plus important de l'être humain c'est le cerveau. Ce qui donnait une chance à tout un chacun quel que soit son genre ou son orientation.

J'ai toujours détesté les mononcles. J'ai eu cette chance de ne pas être élevé par un mononcle. Il était toujours d'une extrême courtoisie avec la gent féminine et nous rappelait à moi et mes frères qu'on doit traiter les femmes avec respect.

Ma grand-mère se faisait battre par mon grand-père. Mon père en aura conservé un état d'âme qui lui interdisait toute forme de tyrannie envers les femmes. Envers son épouse d'abord et avant tout.

Peut-être suis-je un peu trop dur envers les mononcles.

Ils ne pouvaient pas tous être comme mon père.

Je me suis vite rendu compte que des gars comme mon père il y en avait tout de même pas mal. Mais qu'on ne les voyait pas trop. Parce qu'eux-mêmes étaient dégoûtés des mononcles.

Ils préférent être seuls avec leur épouse plutôt qu'avec cette bande de mononcles qui se donnent des coups de serviette dans les vestiaires ou regarde de la porno en meute.

Du coup, ces modèles masculins-là n'avaient pas trop de pouvoir. Le pouvoir aime encore un peu trop les mononcles voyez-vous. Ceux qui brassent des poignées de change comme de la moulée. Ou bien qui grab-her-by-the-pussy...

Qu'est-ce qu'on rit entre lascars, hein?

Je n'ai pas envie de rire en fait.

Juste envie de décrisser, comme d'habitude.

Donnez-vous des coups de serviette dans les vestiaires.

Branlez-vous le manche en groupe.

Brassez des poignées de change comme de la moulée sans moi.



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