mercredi 7 novembre 2018

Pondre comme un neuf

Il m'arrive de n'avoir rien à dire ni à écrire ces derniers temps.

Cela ne m'empêche pas de parler ni de décrire.

Je me sens comme un fantôme en novembre ou en 2018, c'est selon.

La haine et le racisme me sont volontairement étrangers.

Je ne veux pas m'expliquer avec des personnes méchantes qui n'ont pas d'empathie.

Je veux seulement les fuir. Faire comme s'ils n'existaient pas. À d'autres de créer des ponts avec des corniauds qui ne comprennent rien à rien. J'ai seulement une vie et je tiens à la vivre dans une paix relative, loin des personnes autant méchantes qu'ignorantes. Je ne veux pas leur trouver d'excuses. Je ne veux pas dire vous savez ils sont comme ça. Je veux seulement me trouver le moins souvent et le moins longtemps possible en leur présence. C'est tout. Ces personnes me font peur en plus de me saper le moral.

J'ai cessé de publier dans le Hufftington Post pour cette raison. Je n'en pouvais plus d'alimenter une armée de trolls nauséabonds qui venaient vomir leur haine du genre humain à chacun de mes posts. J'avais le malheur de ne pas être islamophobe, raciste, conservateur, pro-vie, anti-avortement, nationaliste et j'en passe. Ça m'a donné l'envie de partir, comme toujours. Et je suis parti pour préserver ma sérénité.

Je ne cherche pas tant la confrontation des idées que l'amélioration du coeur.

Tout le reste m'apparaît comme des billevesées.

La foi n'est rien sans la charité.

Ça vient de Paul de Tarse, un type qui persécutait la nouvelle religion parmi les siens avant que de devenir son représentant le plus engagé.

La foi, les idéologies, les idées: néant.

Seule la charité donne du corps et de l'âme aux humains que nous sommes.

Je n'avais rien à dire.

Rien à écrire.

Et je vous ai pondu ça comme un neuf.


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