Le monde va mal et pour ne pas en souffrir je vis intensément mes rêves en leur accordant souvent plus de substance que je n'en accorde à la réalité.
Il y a du bon monde sur cette Terre, c'est certain. J'en croise tous les jours sur mon chemin.
Néanmoins, il y a aussi quelque chose comme l'Argent.
Et le Pétrole.
Et la Destruction.
Quelque chose de tout croche et tout de travers que l'on essaie de raisonner avec des chiffres, des poèmes ou des émeutes.
C'est fou.
Qu'elle voie reste-t-il à prendre?
Celle de Tchekhov, en ce qui me concerne, sans oublier celle de Baudelaire.
Anywhere but out of this world, parfois.
Et souvent, au combat pour améliorer ce monde de lâches et de crapules, prêt à soigner des vies plutôt qu'à maudire les pauvres créatures stupides que nous sommes.
Jamais tout à fait dans les limbes.
Jamais tout à fait fonctionnaire de la bonne cause, quelle qu'elle soit.
Poète et aide-soignant à ma manière.
Un peu dans la Lune et beaucoup sur Terre, malgré tout.
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