mardi 25 septembre 2018

Un rêve pour Trois-Rivières

Il m'arrive de rêver. J'ai rêvé cette nuit que la Kruger était démolie et remplacée par une forêt de pins par pure vengeance des forêts rasées au Nord de la rivière Tapiskwan Sipi. J'ai rêvé que les plages de sable fin étaient rétablies du port jusqu'au Pont Laviolette. J'ai rêvé que Trois-Rivières, pour une raison qui m'échappe, était devenue la nouvelle Capitale du Québec, à mi-distance entre Québec et Montréal, au coeur d'un nouvelle révolution écologique qui bannirait les odeurs de marde de la Kruger, le Grand Prix de Trois-Rivières et le Rodéo de Saint-Tite.

J'ai rêvé que l'autoroute 755, ce mur de la honte qui pollue la ville des tous côtés, était transformée en zone verte réservée aux vélos et aux tramways électriques. J'ai rêvé que ma ville respirait enfin de l'air pur et qu'elle était belle, encore sauvage, débarrassée d'une mode de gestion dangereux pour la vie humaine qui date du XIXe siècle...

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