vendredi 8 juillet 2016

Plus d'agents de la faune et moins de policiers

Protéger, éduquer, prévenir:
la devise de la police devrait être
celle des agents de la protection
de la faune...
Cinq policiers ont été tués à Dallas par des snipers qui selon toute vraisemblance agissaient en représailles aux deux Noirs tués sans raison par des policiers au cours de la semaine.

Je n'approuve ni l'une ni l'autre situation. La vie humaine est sacrée, tant pour le policier que pour le criminel. Pour tout le monde à vrai dire. Qu'on me pardonne cette naïveté toute tolstoïenne...

Il y a quelques années, un ours s'était perdu au centre-ville de Trois-Rivières.

On a appelé les agents de la faune qui l'ont tout de suite endormi avec un puissant somnifère pour ensuite le retourner dans la nature.

Comment peut-on éprouver plus d'humanité envers les ours qu'envers nos frères et soeurs les humains?

La brutalité policière n'a pas lieu d'être.

Le meilleur remède contre la violence demeure encore la protection, l'éducation et la prévention, trois attitudes d'ailleurs incluses dans la devise des agents de la protection de la faune.

Ceux qui plaident en faveur de sanctions toujours plus sévères contre les criminels n'ont qu'à regarder ce beau gâchis qui s'appelle les États-Unis d'Amérique, un pays à deux doigts de la guerre civile où l'on ne compte plus les attentats et où les prisons débordent.

À la limite, je proposerais que les agents de la faune se chargent de geler les singes qui ne devraient pas être en liberté.

Cela inclut évidemment certains gorilles, dont des policiers.


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