samedi 16 avril 2016

Première collaboration avec le Hufftington Post

Voici ma première collaboration avec la version québécoise du Hufftington Post.

Il s'agit d'une reprise de mon billet paru sur ce blogue jeudi dernier.

Il est probable que je collabore une fois par semaine avec le Hufftington Post pour sortir un tant soit peu de ma zone de confort et élargir mon lectorat.

7 commentaires:

  1. Je n ' apprécie pas trop le Hufftington Post. mais je me réjouis que tes textes accèdent à une + grande audience - c ' est ça qui importe -
    Que les dieux des indiens soient bénis !

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  2. Félicitations!

    J'aimerais moi aussi écrire des articles officiels, mais je ne sais pas comment les approcher, ni sur quoi j'écrirais!?

    Comment t'as fait?

    Plogue mon blog! :D

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  3. @monde indien: merci. Une plus grande audience est une fantaisie que je pourrais regretter... Mais bon, je n'écris pas que pour mes tiroirs. Je ferai face à la musique...

    @Eremita: merci à toi aussi. Envoie-moi un courriel et on s'en reparle:

    bouchard.gaetan@gmail.com

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  4. Tu viens de me faire réaliser que je ne pourrai jamais écrire pour un journal, parce que je dois rester anonyme à cause de mes «vérités compromettantes»...

    Donc, je dois oublier cette idée pour de bon.

    (Un jour, on trouvera peut-être hautement intéressant qu'un autre de ces quidams ait juste décidé de «tout dire» et d'écrire sans aucun filtre.)

    Au fond, d'écrire entièrement «subjectivement».

    Mais ne nous excitons pas trop...

    À moins que je parte mon propre journal... J'y ai pensé, j'en ai rêvé un peu, j'ai imaginé des noms qui pourraient passer à l'histoire, puis, je me suis dis: «Je l'ai déjà mon journal, il s'appelle: "Un journal sans fin".»

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  5. Autre chose Gaétan: je ne pourrai jamais écrire pour les autres, parce que je n'écris que pour moi-même. Je suis, au fond, un égoïste à ce niveau-là.

    Je suis entièrement pris dans ma subjectivité. C'est pour ça que je ne peux pas être publié officiellement, parce que mon idée d'écriture est d'être «lu en cachette».

    J'ai compris un jour, en me cachant pour lire un livre au travail, que «les meilleurs livres sont ceux qu'on lit en cachette». Ce sont les livres qu'on ne veut pas que les autres sachent qu'on lit «officiellement».

    Il n'y a rien de mal par contre à écrire pour un journal comme tu l'as fait, c'est juste que ce n'est pas pour moi.

    Je suis un punk de l'écriture, un inexploitable, un bon à rien, un Bukowski du blog, pire que ça même.

    Mais l'important, c'est que quand j'écris, ça me fait du bien et ça me soulage, c'est un peu comme un étron qui sort: ça pue, mais c'est irrésistible (pour que ça sorte).

    Et voilà pour le pipi, caca, poil. :D

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  6. @Eremita: Voltaire écrivait sous un pseudonyme et plusieurs autres aussi. Cependant, personne ne va prendre de risques avec quelqu'un qu'il ne connaît pas, c'est la logique même. Les éditeurs savaient qui était Voltaire, Émile Ajar ou Frère Untel. Dans la mesure où tu es prêt à lever le voile pour le bénéfice de celui ou celle qui te publie, je ne crois pas qu'il y ait vraiment de problèmes à utiliser un nom d'artiste, un avatar ou bien un pseudonyme.

    Personnellement, je n'ai pas l'envie de me cacher et je partage en partie ce besoin viscéral d'écrire qui semble manifestement t'animer.

    J'ajoute que ton blogue est excellent, que tu as une belle plume et tiens des propos qui témoignent d'une démarche particulièrement authentique.

    La poétesse Emily Dickinson a écrit ceci: "Publier c'est mettre aux enchères l'esprit humain." Elle n'aura pratiquement rien publié de son vivant. Ce pour quoi je la tiens en plus haute estime que bien des chroniqueurs, commentateurs et gérants d'estrade pervertis par leur propre fatuité.

    Je n'ai aucun conseil à te donner. Une fleur ne pousse pas plus vite parce qu'on tire sur sa tige.

    Je ne sais pas qui tu es et ce que tu fais. Mais je sais que tu écris crissement bien et que tu as déjà ta place parmi les grands de notre littérature même si cela te semble un peu flatteur. La flagornerie n'est pourtant pas mon fort...

    Un jour, comme la marmote ayant sommeillé un long hiver, tu sortiras au plein soleil pour rire de ton ombre.

    Le punk de l'écriture, l'inclassable, le bon à rien et le Bukowski en toi pourra marcher parmi les morts-vivants de nos arts et de nos lettres. Tu brandiras ta lanterne et poursuivras ta quête d'authenticité sous ton nom d'artiste ou bien sous ton vrai nom, peu importe. On juge un arbre à ses fruits, pas au nom qu'il porte.

    En tout cas, moi je vais continuer à te lire et tiendrai pour un grand privilège de pouvoir le faire.

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  7. Merci Gaétan, ça fait chaud au cœur. :D

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