Le relativisme, qu'il soit moral ou artistique, est la position préférée des tièdes et des blasés. Je dirais même des impuissants psychiques.
Une montagne d'excréments n'est pas une oeuvre d'art.
La charia n'est pas une vision juridique parmi tant d'autres.
Chaque fois que j'entends un zouf relativiser tel ou tel aspect de la vie humaine, je me rends compte des limites de la philosophie. Tout justifier au nom du relativisme me donne l'envie de devenir méchant.
Bien que je sois ouvert, tolérant et tout le saint-frusquin je ne suis pas du genre à tout cautionner pour ne pas faire de pépeine à un artiste, un poète, un prêtre, un imam ou bien un fanatique.
Assumez vos non-pensées, vos idées inconsistantes, vos visions merdiques de la vie. Et ne me demandez pas d'acquiescer comme le dernier des cons pour ne pas vous offusquer.
Vous vous déguisez en sac à poubelles pour nous faire accroire que vous faites une performance artistique? Demeurez dans votre sac à poubelles. Et ne m'invitez surtout pas à votre happening de misérable fabricateur de discours inutiles. Épatez le bourgeois si vous le pouvez. Entourez-vous de précieuses ridicules et autres universitaires désincarnés. Mais s'il-vous-plaît: oubliez-moi!
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On trouve toutes sortes de cons sur les médias sociaux.
Un d'entre eux me reprochait mon paternalisme écoeurant.
J'avais osé dire que le voile est un signe de soumission qui va à l'encontre des droits de la femme.
Paternalisme mon cul! Ce bougre d'imbécile qui n'ose pas critiquer des coutumes archaïques de crainte de faire de la pépeine aux aborigènes mérite mon mépris le plus pur.
Je n'ai plus de temps à perdre avec le relativisme, vous dis-je.
Tu n'aimes pas ma vision du monde? Va donc baiser le cul du prophète.
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L'histoire de la montagne d'excréments que l'on veut faire passer pour de l'art n'est pas tout à fait une invention. J'ai malheureusement connu un type qui réalisait une sculpture avec ses propres excréments au département d'arts plastiques de l'université que je fréquentais. Pas besoin de vous dire que je n'osais plus lui serrer la main...
Le type disait qu'un tas de marde vaut bien une cathédrale.
Est-ce que Shakespeare vaut plus qu'une paire de bottes? se demandait Dostoïevski à travers l'un de ses personnages de son roman Les Possédés.
Il s'en trouvera des tas pour dire qu'une paire de bottes vaut plus que Shakespeare, surtout ceux qui n'en ont pas, j'imagine...
Mais je ne vois pas comment l'on peut affirmer qu'un tas de marde vaut bien une sculpture de Michel-Ange.
Ce relativisme-là me pue au nez.
Je m'écarte autant que faire se peut de ce genre de personnes qui carburent à tout relativiser.
Je m'écarte de ceux qui ne savent ni aimer l'amour, ni apprécier la beauté, ni rêver.
Ces gens-là sont des coquilles vides.
On perd son temps à s'expliquer avec eux.
Tout est relatif? C'est ça. Écarte-toi de mon chemin, larve!
Moi aussi j'ai fini par m'énerver contre les relativistes, et ils sont nombreux. Pas facile de se battre contre des mollusques qui prennent la forme qu'ils désirent selon les circonstances. Mais je suis tombé sur un bon livre au sujet du relativisme: «Le juste et le vrai», Étude sur l'objectivité des valeurs et de la connaissance, de Raymond Boudon.
RépondreEffacerCe que tu dis de l ' art , ça me fait un peu penser à une conversation avec ma femme - On se disait qu ' on nous fait souvent tout un tas d ' histoires sur l ' art de la photo quand il n ' y a pas à en faire - Par exemple , quand untel fait une photo d ' un super paysage avec tel cadrage et tels effets de reflets truqués , alors les blablas vont grand train sur l " Aââââârt " du bonhomme , sans m^me se soucier du bout de nature magnifique qu ' on arrive encore à distinguer un peu -
RépondreEffacerLes bourgeois ne peuvent pas rester simples - Ça fait partie de leur tyrannie -
@Julius Nonna Frans: Après m'être relu je me trouvais insultant d'employer le mot larve envers les gens qui relativisent toutes choses. Puis je me suis raviser: je pense vraiment que ce sont des larves. Est-ce que j'en veux aux larves? Pas tant que ça. Elles ont un rôle à jouer dans la nature. Le mien n'est pas de substituer mon existence contre celui des larves et des mollusques...
RépondreEffacer@monde indien: Il y a des artistes qui sont ce que René Daumal appelait, dans La Grande Beuverie, des fabricateurs de discours inutiles. Ils parlent, parlent et parlent pour justifier une oeuvre qui ne signifie rien. Ils conceptualisent. Cela fait le bonheur des bourgeois gentilshommes, de ces Monsieur Jourdain de Molière qui s'extasient devant la prononciation des voyelles et la philosophie du langage... Cette forme d'art ne sera jamais la mienne. Qu'ils aillent tous se faire encadrer ces enfoirés! Qu'ils aillent vendre à l'empereur du conte de Andersen ces tissus tellement fins que seuls les personnes "in" peuvent voir... La mode, c'est pour les impuissants psychiques.
RépondreEffacer@Gaétano - tu parles de coquilles vides et de mode -
RépondreEffacerCette mode et ces coquilles sont pour nous aussi vides les unes que les autre - et nous y avons raison -
Pour eux , elles sont pleines de la perversion de toute l ' inventivité de l ' oppression - une perversion où il s ' agirait pour se faire bander d ' indiquer que l ' autre n ' a rien compris - alors pour faire croire ça ils inventent des histoires incompréhensibles qu ' ils nous font croire qu ' ils comprennent -
J ' ai connu aussi un artiste complètement taré qui manipulait la merde - Il pissait et chiait sur sa moquette - son appartement était une infection - Il y élevait un rat dont il avait une peur bleue et qui avait fini par être réellement méchant et faisait des créations artistiques à base de petites culottes et tampons périodiques usagés - Je ne sais pas ce qu ' il est devenu ? Ça ne m ' intéresse pas -