lundi 30 juillet 2012

À propos des ségrégationnistes libéraux et caquistes

L'empathie et la compassion sont les moteurs de ma pensée politique. Un ardent désir de justice sociale motive mon vote et mes actions. Je ne supporte d'aucune manière la ségrégation fondée sur la race, le sexe ou bien la situation économique. Je souhaite l'avènement d'un monde meilleur pour tous, même pour mes ennemis politiques. Je les crois prisonniers d'une logique primaire qui évacue trop facilement l'empathie et la compassion. Le monde meilleur pour lequel je milite avec mon âme et mon corps les inclue. Personne ne devrait être laissé-pour-compte dans une communauté humaine digne de ce nom. Personne ne devrait être écrasé sous le rouleau-compresseur d'une théorie économique, qu'elle soit capitaliste ou marxiste. La vie consiste en la recherche du bonheur. Et rien ne me rend plus heureux que des preuves patentes d'entraide et de solidarité.

Malheureusement, il faut se battre becs et ongles pour ne pas sombrer dans le matérialisme primaire qui renie les droits de groupes entiers de la population pour servir l'atavisme, l'avidité et la mesquinerie de quelques voleurs. Il se trouvera même des gens honnêtes pour les soutenir, par habitude, parce qu'ils voient le monde par le petit bout de la lorgnette. Ils croient que le monde a toujours été ainsi et qu'il ne changera jamais.

La crise sociale que traverse le Québec depuis les derniers mois est la conséquence directe d'une prise de conscience provoquée par la grève étudiante. Cette grève a mise en lumière la ségrégation économique pratiquée par les libéraux envers les pauvres. On s'acharne à restreindre l'accès des pauvres aux hôpitaux et aux universités. On favorise les entreprises qui couchent avec le pouvoir politique pour dénaturer sa fonction. La démocratie n'est encore qu'une forme de cleptocratie, un buffet gratuit pour ceux qui volent non seulement nos taxes et nos impôts, mais aussi nos ressources naturelles qui nous permettraient d'offrir à tout un chacun une vie digne de ce nom.

La police politique traque les indignés comme l'on traquait les militants des droits civiques en Afrique du Sud ou bien aux États-Unis. Ce monde meilleur, ce gouvernement par et pour le peuple, eh bien les privilégiés de la cleptocratie n'en veulent pas du tout. Ils craignent tous ces pauvres, toutes ces femmes enragées et toutes ces races qui devraient se sacrifier pour eux ad vitam aeternam. Ils se comportent comme ces barbares blancs des États du Sud qui châtiaient les Noirs sans sourciller.

Et l'on trouve des tas de ces angry white men pour les soutenir à la radio X ou bien dans tel ou tel torchon de droite. Comme on ne peut plus se permettre le luxe d'être ouvertement raciste avec notre constitution, on y va d'allusions et de blagues salaces envers les pauvres, les bs, les étudiants révoltés, les féministes enragées, les homos, les Sauvages et les marginaux... Tout ça pour servir la ségrégation et démolir la solidarité par tous les moyens. On veut laisser le champ libre à ces compagnies qui leur lavent le cerveau et les endoctrinent à détester la justice sociale.

Les libéraux ne viendront pas à bout de l'empathie, de la compassion et de la justice sociale. Ils devront payer des tas de gens pour vomir sur ces valeurs humaines fondamentales. Les indignés trouveront des milliers de bénévoles pour les soutenir parce qu'il est irréaliste de croire que le mensonge et l'hypocrisie peuvent triompher.

La crise sociale que traverse le Québec est une crise de valeurs humaines. C'est le coeur contre l'argent. C'est la société ouverte et libre contre la société fermée et contrôlée. C'est le bien commun contre le vol de nos ressources humaines et naturelles.

Les élections s'en viennent. Il ne me revient pas de vous dire pour qui voter. Il n'en demeure pas moins que les libéraux et les caquistes ne méritent d'aucune manière la confiance de la population. Ils ont soutenu le matraquage de leur propre peuple. Ils sont visés par l'ONU et par la commission des droits de la personne. Il n'y a pas à chercher de midi à quatorze heures. Les ségrégationnistes ont déjà perdu.

3 commentaires:

  1. Ce que tu énonces ici est l'évidence même.

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  2. Merci Gaétan.
    Tu dis la même chose que moi
    en tes mots.

    Salutations bien basses,
    on aura l'occasion d'en reparler
    bientôt.

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  3. Aimons nos ennemis, même si c'est difficile... C'est le message que m'a envoyé Martin Luther King, ce type qui bloquait des ponts, des routes et des écoles pour combattre la ségrégation non seulement raciale, mais aussi économique. Son dernier combat, il l'a mené pour le salaire minimum, pour tous les pauvres, quelle que soit leur couleur.

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