Je ne sais pas si c'est la faute du calendrier maya ou bien le résultat de l'injustice sociale exponentielle. Tout le monde semble avoir l'urgence de vivre autour de moi.
Et cette urgence de vivre se traduit en manifestations spontanées et populaires dans toutes les rues du Québec, dans toutes les ruelles du monde.
On ne se fait pas vraiment à l'idée de sacrifier sa vie pour les banquiers.
C'est facile pour un banquier de dire aux autres qu'ils doivent savoir faire des sacrifices. Surtout s'il n'en fait pas lui-même et participe à la dilapidation des fonds publics sans sourciller.
Les pauvres sont prêts à faire des sacrifices, bien entendu. Ils en font tous les jours. Ce n'est pas facile, évidemment, mais cela leur permet d'acquérir de l'expérience en la matière.
Lorsque c'est le temps de se sacrifier, de marcher dans les rues pour dénoncer l'autorité des banquiers et la corruption de nos gouvernements, eh bien ce sont les pauvres qui se sacrifient. Ce sont eux qui montent au front pour parfois se faire tapocher dessus par quelques mercenaires payés pour punir et sévir.
Évidemment, aucun gouvernement sur terre ne détient suffisamment de mercenaires pour faire face à la foule des pauvres prêts à faire des sacrifices.
Un jour ou l'autre, les banquiers devront s'enfuir. Et la terre devient trop petite pour ce genre de voleurs. Le monde entier vire à gauche. Pourquoi? Parce que. Cela ne s'explique même pas. Cela se sent. C'est instinctif. Comme un animal. Comme un pauvre.
Ouais ! pis c'est que le début !
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