lundi 6 juillet 2009
ÉTATS DE TRANSE
Des états de transe surviennent lorsque l'on pratique un art sur un temps prolongé.
Enfin, certaines pratiques artistiques me font cet effet, dont la peinture et la musique, deux arts que j'ai beaucoup pratiqués en fin de semaine. Les pinceaux, la guitare, les harmonicas, l'accordéon et le clavier se sont faits aller. Et même que cela s'est terminée en beauté avec l'achat de mon tableau «Le festival du radis» par un gentleman qui passait du côté de mon atelier. La toile n'est même pas encore terminée qu'elle a trouvé preneur. Ça, c'est trop hot. Merci au gentleman. Et vite que je retourne à cette toile pour vous la montrer avant qu'elle ne s'envole de mon atelier afin de vivre sa vie ailleurs...
La musique, la peinture et je suis en transe.
***
Je mentirais de vous dire que j'atteins ces états de transe avec l'écriture. L'écriture, c'est cérébral. On ne réussit qu'à atteindre des demies transes qu'à partir du moment où l'orthographe et la syntaxe ne sont plus des obstacles à la transmission de la pensée. Autrement, c'est comme compter sur ses doigts. C'est technique en s'il-vous-plaît.
Les émotions sont bien plus vives quand elles se servent de la peinture et de la musique pour s'exprimer. La transe est atteinte au bout de quelques minutes, facilement. On est dans la chanson. On invente des notes, des répliques. On plonge dans une suite de sons envoûtants où il n'y a rien de plus cérébral. Il y a de la connaissance dans la musique et je suis ceux qui croient que c'est une plus haute forme de connaissance que tout ce que je pourrais lire ou écrire. C'est en communication directe avec le cerveau.
La peinture a quelque chose de plus technique que la musique, malheureusement, mais il arrive aussi que je me trouve hypnotisé par mon thème et étourdi par les couleurs. Surtout quand je me lance dans les fresques de personnages, comme je l'ai fait dernièrement avec Une nuit à l'expo ou bien avec À la plage. Et comme je le fais en ce moment pour mon tableau Le festival du radis, qui sera bientôt en ligne.
Y'a tellement de petits bonshommes dans ces tableaux que je sors de chaque séance de travail tout à fait étourdi, sonné comme si j'avais reçu un coup de pelle en pleine face.
Mais en même temps je me sens étrangement calme et rassuré face à tout ce qui m'entoure, comme si le monde avait trouvé du sens.
Je fais vieux freak, je sais. Mais je suis vieux, et freak un peu sur les bords.
Faut que j'm'assume, quoi.
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héhé
RépondreEffacerassume toi bien
Keep on freakin!
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