Un auteur suisse, Bernard Weber, a lancé l’initiative à 100 millions de ploucs de nommer les sept nouvelles merveilles du monde - les voici donc : la cité troglodytique de Petra, en Jordanie, la statue du Christ rédempteur à Rio de Janeiro, les ruines incas du Machu Picchu, au Pérou, l'ancienne cité maya de Chichen Itza, au Mexique, la grande muraille de Chine, le Taj Mahal, en Inde, et le Colisée de Rome, en Italie.
Les ploucs ont écarté d’autres photos (sic!) comme la statue de la Liberté, la tour Eiffel et le pavillon agricole du terrain de l’exposition, à Trois-Rivières. Ils ont aussi écarté les pyramides d’Égypte, tiens, rien que du sable.
Je ne dis pas que les sept nouvelles merveilles du monde ne sont pas merveilleuses. Je conteste surtout la manière de procéder. Bien sûr, c’est démocratique, comme à Star Académie ou bien dans une quelconque émission de téléréalité interactive avec le public. Cependant, les choix du public ont leur limite.
Pour le public, Walt Disney est certainement le plus grand génie de la peinture de tous les temps.
Pour l’artiste, le génie peut parfois être attribué à des personnes qui n’étaient pas, ne sont pas et ne seront jamais populaires. Il en va de même pour les merveilles du monde.
Dans ma liste, il n’y aurait pas de photographies, seulement des souvenirs, reliés à des lieux que j’ai fréquentés, des forêts, des plaines, des steppes, des montagnes, des canyons, des déserts, des lacs… Tiens! Je les ai mes sept merveilles du monde. J’ajoute même une huitième, ma blonde, même si ça fait ringard.
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