mardi 10 juillet 2007

«Ce qui compte vraiment, c'est ce qui ne se compte pas.»

Il m’arrive de n’avoir rien à dire. Aujourd’hui entre autres. J’ai beau fouillé dans ma tête, épluché les journaux, visité des sites Internet insolites, rien n’y fait. Je me sens condamné à ne rien dire, à ne pas avoir d’opinions sur rien.
«Bof!», est-ce une opinion?
C’est à tout le moins un état d’âme.
Le soleil, le mois de juillet, le parfum des fleurs, ma blonde, ma famille, mes amis, tout me semble plus important que le cours du yen, la souveraineté-dissociation ou les toiles du douanier Rousseau.
Quoique, pour les toiles du douanier Rousseau, je pourrais y revenir puisqu’il me reprend de furieuses envies de peindre.
Hier, j’ai réalisé bêtement ceci: depuis l’âge de cinq ans je ne passe pas une journée sans dessiner, écrire ou jouer de la musique. L’art adoucit mes mœurs. J’en ai viscéralement besoin pour combattre l’ennui, ce vide intérieur que je comble sans fin, avec des créations, sans que jamais la gueule du gouffre ne soit satisfaite.
Quand je pratique un art, je m’évade totalement. Le temps ne compte plus. L’activité, en elle-même, importe plus que le résultat. Ce qui compte vraiment, c’est ce qui ne se compte pas.
Finalement, tout en ayant l’air de n’avoir rien à dire, j’ai presque rempli une bonne page de propos décousus et insignifiants.
Bon, c’est le temps d’aller monter mon chevalet.
Ciao!

Aucun commentaire:

Publier un commentaire