vendredi 8 avril 2011

L'Hebdo: de la matière pour envelopper du poisson mort

Les hebdomadaires qui jouent aux médias traditionnels couchent toujours avec le pouvoir, quel qu'il soit. Ils sont foncièrement dépendants de leurs revenus publicitaires. Puisque la Ville, le gouvernement et le Buffet des Cochons sont leurs principaux annonceurs, eh bien il ne s'y dira rien de mal du maire, des députés et de l'insalubrité de tel ou tel restaurant où le bon peuple va s'empifrer.

Oui, vous le savez tous et toutes, L'Hebdo c'est rien qu'd'la marde et vous avez parfaitement raison de le croire.

Une fois qu'on sait cela, on ne s'étonne pas que ces publications hebdomadaires soient rédigées par des gens qui n'ont pas la passion de leur métier et encore moins celle de la langue française. Tous les articles y sont laborieux en plus d'être licheux comme des mangeux de raies sales.

Dans L'Hebdo, on voit généralement la photo de l'incompétent ou bien de l'incompétente qui a hérité d'un poste bien au-dessus de ses capacités intellectuelles. Le journalisme est jeté aux orties. Et c'est la tronche de l'écrivailleur qui prend la moitié de la page, une tronche de petite vedette déguisée en mononcle ou en matante. On se croirait à Hollywood en version très cheap. Oui, c'est un hebdo, comme tous les autres hebdos du Québec, un hebdo de licheux, de mangeux de raies sales, de pas de colonnes, de larves. Un hebdo ordinaire sous le patronage d'incultes qui font de ce type de journaux de la matière pour envelopper du poisson mort.

Tout est plate dans L'Hebdo, surtout l'éditorial. C'est souvent ronflant, faussement analytique, du genre à peser le pour et le contre en enculant des mouches. L'auteur de l'éditorial se débat comme un diable pour présenter les incohérences de vues de ses patrons, qui en ont long à dire surtout quand ils n'ont rien à dire.
Et il nous baratine tellement mal qu'on en oublie presque la caricature qui, elle aussi, est l'oeuvre d'un amateur qui ne maîtrise ni le mouvement ni la forme. Ce qui fait qu'il y publie ses dessins figés et anémiques. On le paie en monnaie de singe: un deux pour un au Buffet des Cochons ou bien un abonnement gratuit à L'Hebdo.

Évidemment, je m'en voudrais de terminer ce billet sans mentionner la rubrique Des gens de par ici.

Cette rubrique est l'oeuvre de Roger Morin, un alcoolique qui ne sait que dégueuler. Le gros Morin se contente de prendre des photos des personnalités, rencontrées lors de tel ou tel événement mondain, et d'écrire, par exemple, que Jos Tremblay, le propriétaire du Buffet des Cochons, est un type bien sympathique, même qu'on le voit en train de serrer la main du maire de la Ville, etc.

Pour conclure, L'Hebdo c'est nul à chier.

C'est vraiment de la matière pour envelopper du poisson mort.

Ce qui m'incite à placer un petit écriteau sur ma boîte aux lettres: Pas de circulaires, de journaux ou de publicités SVP!

Je tiens à garder mon esprit propre.

Pas vous?

4 commentaires:

  1. Je n'ai aucune difficulté:mon cerveau n'a de remarquable que son auto-lavage...

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  2. Tout ce papier journal servirait
    mieux en papier-cul.
    Ça éviterait des étapes
    de transformation et d'énergie
    inutilement dépensées.
    On dirait bien que certains
    vivent encore au Moyen-Âge
    du papier d'encre qui tache
    et pollue.

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  3. j'en achète pas, de journaux ; comme ça, je crains rien.

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  4. Si cette industrie est en déclin, imaginez ce qu'il adviendra de l'industrie de la fraude et de la corruption... Maudits jeunes! Ils n'ont que «dégage!» en tête!

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