Il y a trente ans un homme enlevait la vie à 14 femmes et blessait autant de personnes à la Polytechnique.
L'homme accusait les femmes de tous les maux de la Terre. Il était l'enfant d'une mère monoparentale plutôt forte et dynamique. L'ingrat n'y aura rien vu. Comme tant d'autres hommes qui se donnent des airs de bête blessée pour glorifier la vanité et la fatuité de leur propre existence de bourreau.
Les hommes ne sont pas tous comme cet assassin. Il serait même un peu malaisé de le rappeler puisqu'il y a vraiment des assassins et des brutes parmi nous, les hommes. On en reparlera lorsqu'il n'y en aura plus. Pour le moment, un peu d'éducation et de vigilance seront de mise. Nous devons nous regarder entre hommes, dans le blanc des yeux. Il faut crever l'abcès et faire sortir les méchants.
La femme est une fleur.
Je ne laisserai personne la flétrir autour de moi.
Que les mortes et les victimes de la tuerie de la Polytechnique trouvent le repos.
Ne laissons pas les discours haineux et la masculinité toxique menacer nos mères, nos soeurs, nos conjointes et nos filles.
Laissons les fleurs pousser en paix.
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