D'aussi loin que je me souvienne ma vie a tendu vers un idéal d'amour et de tendresse.
Cet idéal a été mis à rude épreuve pas rien que pour moi.
Ce monde est trop souvent sans amour ni tendresse. On pourrait presque croire que l'un et l'autre soient des utopies.
Je fais partie de ces privilégiés qui peuvent goûter à cet idéal plus souvent qu'à mon tour malgré les préoccupations quotidiennes, le travail, la charge mentale.
J'ai la chance d'aimer et d'être aimé. Au sens propre et figuré. En chair et en os, d'abord et avant tout. Et spirituellement parlant aussi.
Je me connais peu d'ennemis. Ou je ne les reconnais pas en tant qu'ennemis.
Je perçois les racistes et autres haineux comme des personnes malades que l'on peut soigner tant bien que mal ou à tout le moins limiter leurs dégâts.
Je n'ai pas l'envie de leur faire un câlin. Je suis pour l'amour et la tendresse, mais je suis stoïque bien plus que metteur en scène.
Je réserve le meilleur pour ma blonde et mes proches. Et pour les autres, eh bien je serai ce bon gars pas achalant, ce Roger Bontemps comme disait feue ma mère. Tant et aussi longtemps que je ne percevrai pas chez l'un ou l'autre fatuité et mesquinerie.
Quand je m'engage pour une cause, je n'attends pas après Pierre, Jean, Jacques.
Je m'y engage spontanément, avec coeur et même témérité.
Je ne supporte pas l'injustice. J'y suis allergique.
Et à part ça, tout va bien.
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