Nous nous faisons baiser par les banques depuis 1974. Un avocat constitutionnaliste, Rocco Galati, a gagné une première manche en cour d'appel fédérale le 26 janvier dernier. L'avocat représentait le collectif COMER (Committee on Monetary and Economic Reform). Ce comité reproche à la Banque du Canada d'être inconstitutionnelle compte tenu qu'elle est contrôlée par des intérêts privés. Pour résumer l'affaire, la Banque du Canada est à l'origine une banque publique qui doit être au service du peuple. Elle aurait la capacité d'effectuer des prêts sans intérêt. Ce qui, en somme, signifie que les dettes de Québec et du Canada pourraient elles aussi frappées du sceau de l'inconstitutionnalité.
Les médias traditionnels n'en ont guère parlé. Et je ne vous écris pas ça parce que je me fais le relais des théories conspirationnistes. Il y a, malheureusement, des pratiques conspirationnistes dans notre démocratie bien plus virtuelle qu'authentique. Ce qui explique qu'un petit voleur à la tire passe illico en procès et qu'un gus qui vole vingt millions de dollars aux citoyens de Laval puisse étirer son procès pendant des années, jusqu'à ce que tous les témoins de l'affaire soient morts et enterrés.
Je ne suis même pas cynique. Seulement réaliste.
Nous nous faisons baiser par les banques.
Et nous voterons pour des partis qui n'ont strictement rien à dire sur le sujet, par crainte d'être écartés des écrans et des micros.
L'humanité est victime des banquiers et spéculateurs sans âme.
Il faudra un jour songer à nous libérer des entraves à la vraie démocratie.
À peu près la même chose pour la Federal Reserve aux États-Unis qui n'a que le mot Federal dans son nom que pour en donner l'impression.
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