Puis vinrent les hippies, Greenpeace et autres surprises de conscience écologiques.
On se mit à planter des arbres un peu partout.
Puis l'on cessa de polluer la rivière avec des pitounes bourrées d'acide et de mercure.
Au fil des ans, la truite est revenue fréquenter la rivière et les baigneurs purent enfin envisager une saucette tout en profitant des belles plages de sable fin de son delta.
Trente ans plus tard, les arbres sont devenus indéracinables.
Le boulevard Gene-H.-Kruger et la rue Ste-Angèle, pour ne nommer que ceux-là, sont devenus ombragés.
L'investissement dans le béton a beau se poursuivre que rien ne pourra battre l'investissement dans les arbres et les espaces verts. Si Trois-Rivières est devenue une belle ville, c'est bien malgré cette poignée de promoteurs cupides qui voudraient nous ramener à l'époque où l'on salissait tout, où tout se transformait en stationnement, transport pour les pitounes et le mercure, ou quelque autre pyramide de gypse...
Merde au développement dit économique!
Trois-Rivières est bien plus belle quand les investisseurs nous ignorent.
Puissent-ils ne jamais demeurer trop longtemps en ville pour nous faire profiter un été de plus de ces espaces verts qui se réduisent comme peau de chagrin au fil des dernières années, comme si nous n'étions pas capables de profiter de la beauté majestueuse de ces bouts de terrain miraculeusement délaissés par l'activité humaine.
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