On n'est jamais du côté des vainqueurs quand on a du coeur.
Le coeur suppose le courage.
Et quand on a du courage, on prend la rue.
***
On pense à tort, à droite comme à gauche, que l'histoire est modelée par les leaders. On s'invente des dieux, des traîtres et des félons selon les points de vue.
Pourtant, c'est la misère qui recrute pour la rue.
Au lieu de s'en prendre aux leaders, il faudrait s'en prendre à la misère en l'éradiquant.
Au lieu de mettre de l'argent dans les amphithéâtres et autres générateurs à enveloppes brunes bourrées de fric, il faudrait mettre de la bouffe dans le frigo.
La faim tient les discours les plus convaincants.
Elle recrute tous les jours.
Elle augmente sans cesse.
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