vendredi 21 octobre 2011

La fin des tyrannies

«Et voilà qu'un de ceux qui étaient avec Jésus, mettant la main à son glaive, le tira et, frappant le serviteur du grand prêtre, lui emporta l'oreille. Alors Jésus lui dit: " Remets ton glaive à sa place; car toux ceux qui prennent le glaive périront par le glaive. Ou penses-tu que je ne puisse pas recourir à mon Père, qui me fournirait sur l'heure plus de douze légions d'anges?»
Évangile selon Matthieu, chapitre 26


Loin de moi l'idée de jouer au bon chrétien, mais cette image de mon enfance toute catholique est assez forte pour me remonter à la surface suite au lynchage de Khadafi. Il a tué par l'épée. Il est mort par l'épée. Victime de son propre système, comme Caligula, Néron, Héliogabale, Robespierre, Saint-Just, Mussolini, Saddam Hussein et autres tyrans. Comme l'officier dans La colonie pénitentiaire de Franz Kafka. Comme Robespierre qui gouverne avec la guillotine et se fait lui-même guillotiner.

Héliogabale a été jeté dans les égoûts par le peuple de Rome. Antonin Artaud a même écrit un texte halluciné à ce sujet.

Ce n'est pas que j'approuve la mort de quelque homme que ce soit. Je tiens au principe d'accorder la vie sauve aux bandits. Mais je comprends que la vindicte puisse avoir raison de la loi, surtout quand celui qui devait l'incarner était lui-même une ordure sur tous les plans.

Ce qui est bon pour Bibi est tout aussi bon pour la Lybie.

Qu'elle puisse respirer enfin un grand bol d'air frais, c'est tout ce que je souhaite aux Lybiens.

Comme je nous souhaite la même chose.

La continuation du printemps arabe en sol américain.

La fin des tyrannies.

Le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

La fucking démocratie.

Et la justice pour tous cibouère.

1 commentaire: