mardi 1 avril 2008

Contre la cruauté des phoques envers les morues

Ce matin, à LCN, j'ai entendu que des militants contre la cruauté envers les animaux se réjouissaient de la mort des quatre chasseurs de phoques décédés récemment au large des Îles de la Madeleine. Cela ne m'étonne pas. Évidemment, les organisations luttant contre la cruauté envers les animaux se dissocient de ces propos stupides, nihilistes et... inhumains. Cependant, cela met tout de même en doute la logique qui anime une bonne frange de militants contre la cruauté envers les animaux, dont l'homme semble le moins important de tous à leurs yeux.

Je suis, cela dit, contre la cruauté des phoques envers les morues. Ces pauvres morues innocentes se font happer sauvagement par ces brutes assoiffées de sang et d'oméga 3. Les phoques se jettent sur elles comme de diaboliques créatures sans pitié qui plongent leurs dents féroces dans les yeux, les branchies ou les chairs molles de la morue sans défense.

Et que dire de la morue, cette salope! Capelans, harengs, lançons, plies, jeunes flétans du Groenland, brabes, crevettes, ophiures et cténophores finissent dans sa bouche cruelle, déchiquetées ou avalées tout rond par ce prédateur méchant et sans coeur qu'est la morue.

Finalement, il n'y a que le ver de terre pour être noble et bon...

Ce n'est pas pour rien qu'il finit toujours empalé sur les hameçons.

La vie est trop cruelle, pour les vers de terre comme pour les militants contre la cruauté envers les animaux.

2 commentaires:

  1. Je ne suis ni pour la cruauté envers les humains (je suis membre d'Aministie Internationale) ni pour la cruauté envers les animaux (je suis végétarienne).

    Tuer un animaux pour sa subsistance, je veux bien. Mais tuer un animal pour un luxe (fourure), ça m'indigne !

    Torturer un animal par manque de considération, ça me dégoûte aussi.

    Si on m'invitait à manger un orignal en me disant qu'il n'a pas souffert, qu'on lui a tiré une balle dans la tête, je n'aurais rien contre.

    La réalité est tout autre.

    Le porc que l'on mange est non seulement tué à l'abattoir, mais torturé avant et pendant son transport.

    Même chose pour la pêche : je n'ai rien contre l'idée de bouffer un poisson pêché à l'hameçon. Par contre, la pêche industrielle dépeuple nos fonds marins.

    D'argument en disant que c'est la loi de la nature, de la chaîne alimentaire, ça ne rime à rien. Nous sommes, humains, censément doués de plus de raison que l'animal. S'il fallait s'inspirer de celui-ci pour ériger notre morale, une mère mettant au monde des enfants handicapés devrait avoir le droit de les manger vivants, considérant que leurs chances de survie seraient moindre.

    De toute façon, tofu, légumineuses et soya sont bien meilleurs pour la santé que la viande !

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  2. Je ne suis pas en faveur de la cruauté envers les animaux tout en étant pleinement omnivore, comme un ours.

    Je ne mangerais pas de phoque.

    Je ne mangerais pas plus de plastique.

    Et Diable que l'on pollue pour produire des manteaux en plastique...

    Merci pour vos commentaires.

    GB

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