vendredi 11 novembre 2016

Un peu de soleil sur la noirceur de ce monde



La politique m'a souvent déçu. Le contraire étonnerait. Des forces obscures s'acharnent à rendre le monde pire qu'il ne l'est. L'avidité, la tromperie et l'humiliation triomphent au mépris de l'humanisme, du progrès et de la justice sociale.

Par contre, je me réjouis de savoir que le jeu politique n'a pas lieu que parmi les parlementaires et les chroniqueurs pourris.

Nixon était au pouvoir lorsque Lennon et combien d'autres hippies anonymes prirent la rue pour protester contre la guerre au Vietnam. Il en résulta une extraordinaire production culturelle qui nous hante encore de nos jours. Ce ne sont pas tant les hommes et les femmes politiques qui auront changé positivement ce monde, mais tous ces gens qui, sans avoir le pouvoir de l'argent, avaient celui de l'amour.

Je vais sans doute passer pour un naïf, un gars un peu trop fleur bleue pour cette triste époque. Ce dont je me fous éperdument, vous vous en doutez bien.

Trump a gagné? On se doit de mener le combat par d'autres moyens. Idem pour le triomphe de Couillard et autres maires autoritaires qui sont vendus aux vils intérêts des magouilleurs de l'industrie de la construction, un pléonasme pour ne pas nommer une organisation criminelle particulière. Ils ont le pouvoir de faire trembler les niaiseux, comme le magicien d'Oz, ce nabot qui se cache derrière un écran de fumée pour intimider les ignorants. Nous, les artistes, avons celui de redonner de l'espoir.

Je sais très bien que l'ignorance est la force de tous ces gredins qui nous gouvernent. Je comprends que la majeure partie des gens éprouvent des difficultés à lire. Je comprends qu'ils se soumettent aux mensonges pour éviter d'avoir mal à la tête.

Cependant, il reste quelque chose comme l'art. L'art qui ne plie jamais. L'art qui dénonce. L'art que l'on craint en hauts lieux. L'art qu'ils ne peuvent ni écraser ni contraindre.

Il ne faut certes pas sous-estimer le pouvoir des mafieux et des fascistes. Par contre, il ne sert à rien de trembler devant eux. Ils réussiront à faire tomber beaucoup d'entre nous. Mais d'autres nous remplaceront, toujours, parce que le mensonge résiste mal au temps.

***

Après ces belles paroles, je me permets de revenir à mes photographies. J'ai tout du dilettante. Je ne connais rien de rien à cet art. Je m'amuse. Et cela donne ces petites images prises à la bonne franquette. Ces reflets du soleil qui forment le thème récurrent de mes photographies.

Il n'y a rien de politique là-dedans, ou si peu.

Je fais seulement entrer un peu de soleil dans la noirceur de mon temps.

Let the sunshine in...













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