Une nouvelle année débute. Ce matin, j'ai fait une promenade au centre ville de Trois-Rivières. Il y avait beaucoup de bruine et ça sentait le feu. Un incendie? Aucune idée.
Cela dit, bonne année 2008 de l'ère chrétienne.
De la part d'un incrédule...
Santé, prospérité et toutes ces sortes de trucs, même si je ne suis pas Dieu et que je ne vois pas ce que je pourrais faire contre le mauvais sort.
De l'amour? Il y a des tas de gens aimables qui ne sont pas aimés tout simplement parce qu'ils sont laids ou trop pauvres pour s'acheter un râtelier. Et vous voudriez que je souhaite de l'amour pour tout le monde? Je suis trop réaliste, même si l'on dit que chaque torchon trouve sa guénille, une expression hyper-réaliste qui va par-delà mon imagination.
De la santé, je veux bien, mais surtout de la santé mentale. C'est fou ce que les gens sont rongés par l'anxiété, comme si nous vivions tous sur un baril de poudre sur le point d'exploser.
Évidemment, la santé physique est bien pratique, ne serait-ce que pour sortir les vidanges ou se vidanger soi-même.
Et ceux qui vont crever cette année, qui n'ont pas un iota de santé, on leur dit quoi? Bonne chance? Les anges t'accompagnent? Que la force soit avec toi?
Franchement, je vais me limiter aux formules rituelles.
Je vous souhaite du bonheur et le paradis avant la fin de vos jours.
Ainsi soit-il.
Et vive le son de l'harmonica.
C'est ce que je ferai de mieux aujourd'hui, jouer de l'harmonica.
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