samedi 19 janvier 2008

BACK TO THE SERIOUS THINGS...


Revenons aux choses sérieuses. Quand je traite trop souvent de politique dans mon blogue, je finis par oublier l'essentiel.
La politique, c'est comme sortir les vidanges. D'une manière ou d'une autre il faudra bien les sortir, minimum une fois par semaine, à moins que vous ne viviez à Trois-Rivières, où deux fois par mois suffisent.
Il m'arrive donc de parler de mes vidanges et je n'en suis pas toujours fier, mais il faut bien en parler quand c'est le temps de les sortir, surtout quand on ne sait pas que les éboueurs ne passaient pas le 1er janvier. Alors c'est quatre semaines de vidanges qu'il faut faire disparaître par tous les moyens, préférant de loin nourrir les chats plutôt que les rats, deux espèces qui n'aiment pas vivre ensemble, fort heureusement.
Je m'écarte de mon sujet, les choses sérieuses, une expression très large qui me permet d'écrire n'importe quoi.
À moins que je n'aille tout de suite à l'essentiel.
Aussi bien fermer l'ordinateur sans plus attendre et vaquer à d'autres occupations moins stupides, comme gratter ma guitare ou enregistrer une chanson.
Je me demande bien pourquoi je perds mon temps à écrire, alors que la musique et le dessin me procurent des sensations nettement plus vives, plus vivifiantes et plus vivavovuvy (je cherchais un mot en vi pour ma suite et, pouet, ça ne m'est pas venu... quel flop!) que n'importe quelle forme d'écriture, même la poésie, où la transe est trop intellectualisée pour être vraie.
La musique et le dessin me permettent de vivre une forme de spiritualité qui me font oublier d'avoir du ressentiment envers les changements d'horaire pour la collecte des ordures ménagères et envers le nationalisme québécois.
Je gratte ma guitare ou bien j'écoute un vieux concert de Crosby, Still, Nash and Young, et je suis aux anges. Je ne suis plus d'ici mais d'ailleurs, loin des contingences de mon temps et des tracasseries des politiciens qui veulent mon bien, comme le veulent aussi Loto Québec les banques ou n'importe quelle autre sangsue économique qui vous pompe jusqu'à ce que vous ne soyez plus qu'un humain sec et froid comme les solitudes des espaces infinis...
Tiens, encore une digression. Je vous le dis, l'écriture n'est pas grand chose. Encore heureux que je m'y adonne, machinalement, pour meubler Google d'un peu de français écrit, d'ici à ce que tout le monde ne parle que le français dans le monde, ce qui devrait se produire d'ici peu si l'on s'y met tout de suite: écrivons tout un chacun pas moins de vingt milles mots par jour et l'anglais va reculer. Je vous l'assure. Et si je me trompe, au moins vous n'en écrirez que mieux, même s'il n'y a rien à dire d'intéressant en-dehors de ce qui peut se raconter en musique.
Je pense que la musique est la grande gagnante du vingtième siècle et continuera de s'imposer au vingt-et-unième, voire pour l'éternité. Les discours tonitruants, les rots nationalistes, tout ça s'est écroulé dans les millions de concerts rock qui se sont tenus un peu partout sur la planète. La musique des esclaves noirs américains a conquis le monde entier. Elle s'est imposée partout comme la religion la plus universelle de la planète.
Bon, assez de lyrisme ce matin.
Je vous laisse sur cette toune.
Rock and roll will never die.

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