Il est des thèmes qui finissent par devenir lassants.
Je ne dialogue plus sur le thème des mariages gais depuis longtemps. C'est accepté par la loi et cela met fin à la discussion en ce qui me concerne. Cela fait maintenant partie de nos acquis sociaux. On ne reviendra pas en arrière.
Idem pour l'avortement. S'il se trouve des trolls pour m'accuser parfois d'assassin parce que je suis pour le droit des femmes à disposer de leur corps, eh bien qu'il sache que je n'ai plus rien à leur dire. La loi est passée. Je ne veux plus en débattre. J'en bayerais aux corneilles.
Prenons, en dernier lieu, la controverse entourant le port du hijab dans les corps policiers au Québec. Partout en Amérique du Nord on permet le port du hijab. Partout sauf au Québec. On voudrait se distinguer comme si nous étions contre l'avortement ou les mariages gais. Une distinction qui signifie que nous tenons à sacrifier les droits et libertés civiques pour nous enfoncer dans la boue de l'Histoire.
On ne fait pas de la politique avec l'Histoire.
On peut faire des livres, des romans, des poèmes, des tableaux et même du cinéma avec l'Histoire. Mais de la politique? Aujourd'hui n'est déjà plus hier. Et demain ne sera pas aujourd'hui. On ne veut pas savoir d'où l'on vient. Je passerais pour vulgaire de vous le dire. (On vient de la p... de notre mère.) C'est plus important de savoir où l'on s'en va. Et comment on fera le voyage ensemble dans le même autobus vers l'infini et plus loin encore.
History is not my story, comme disait le jazzman afro-américain Sun Ra.
Ce qui nous survivra, au bout du compte, c'est cette unité et cette égalité que nos successeurs aurons trouvé dans la liberté.
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