jeudi 13 août 2009

Technologies


Il m'arrive parfois d'être sidéré par le progrès technologique accompli au cours des cent dernières années. Les humains sont passés de la traction à boeufs à la traction intégrale à quatre roues motrices, avec la possibilité de prendre un raccourci vers le ciel ou les étoiles.

Les livres, si nombreux, si poussiéreux et qui étaient tellement inaccessibles dans certains cas sont maintenant disponibles d'un seul clic, en presque toutes les langues. En cinq minutes, devant l'ordinateur, nous avons accès à des millions de livres numérisés.

C'est pareil pour la musique ou les recettes de cuisine, la physique quantique ou le water-polo. Rien n'est laissé au hasard, sinon l'internaute lui-même qui peut passer des heures devant ces tas de pixels sans s'ennuyer devant la programmation régulière de la bonne vieille télé, devenue aussi vétuste en quelque sorte que d'écouter une partie de hockey à la radio quand on avait la télé dans les années '70.

Ces ordinateurs qui valaient de deux à trois milles dollars au début de l'an 2000 sont maintenant disponibles pour moins de dix dollars dans les ventes de garage et les marchés aux puces. Tenez, nous avons récemment acheté un ordinateur portable iBook de Apple pour une bouchée de pain. Ma blonde l'a nettoyé de tous ces déchets numériques et il fonctionne comme un neuf! C'est pratique comme tout et franchement on rentre dans notre argent.

Évidemment, un simple téléphone cellulaire de nos jours contient souvent plus de gigs qu'un vieil ordi ultraperformant des années 2000. On peut tenir dans sa main ce qui pesait avant le poids d'une poche de patates. Je peux tenir 1000 albums de musique dans la paume de ma main. Si ça ne vous étonne plus, moi ça me surprend encore.

On ne parle évidemment que des ordinateurs. Il ne faudrait pas oublier tous les autres progrès accomplis grâce aux possibilités créées par l'échange ultrarapide du savoir, en tous points du globe.

En médecine, c'est malade toutes ces recherches qui se sont menées. On a tout décodé et on s'est mis à cloner des brebis, des vaches et, peut-être, des humains. Il est question maintenant de cloner des organes internes, comme des foies, des reins ou des coeurs. On étudie les propriétés de la salamandre, un vertébré comme nous, qui possède la faculté de faire repousser un bras mutilé, avec ses doigts et tout son système nerveux compliqué. On va trouver le gène qui permet ça et on modifiera l'homme lui-même en lui foutant ce gène dans sa programmation interne. Du coup, nos bras repousseront d'eux-mêmes s'ils se font amputer...

Arthur C. Clarke était convaincu que l'homme atteindrait l'immortalité autour de 2030. Il se fiait sur l'évolution technologique des dernières années pour mesurer cela. Le temps a toujours été plus court d'une invention à l'autre. De la voiture à l'avion, de l'avion à la fusée, de la radio à la télévision, de la télé aux téléphones cellulaires qui se connectent sur l'Internet, etc.

D'où l'immortalité pour 2030.

Ce même auteur énonçait la loi suivante: « Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie. »

C'est pas fou.

J'ai parfois l'impression de vivre une vie qui tient de la science-fiction. Sauf que ce n'en est pas. C'est la vraie vie. Et ça va vite, trop vite.

Préparez-vous à vivre longtemps, sait-on jamais...

5 commentaires:

  1. c'est de la folie, oui. et pour les gens de notre génération, c'est encore une forme de science fiction, comme si la fiction était venue déborder sur la réalité.
    normal que parfois on se sente inadapté. ça accélère, de plus en plus, les découvertes scientifiques, la population, les villes. ça file le tournis d'avoir cette vision globale de la planète qu'on peut avoir aujourd'hui. et parallèlement, encore, la violence, la guerre, les injustices, alors que tout pourrait être si... civilisé?
    harmonique et juste, respect, partage.. (j'arrête sinon je vais me transformer en mère thérésa, et vu qu'elle est morte, ça craint. à moins qu'on la ressucite grace à ses cendres..).. on vit une époque vraiment troublante, ou on peut se réveiller à rio le matin, et se prendre un cuite au saké le soir dans les néons de tokyo..
    mais d'après certain chiffres, au rythme de production actuelle, on en aurait pour 10 ans tout au plus, niveau énergie et autosuffisance terrienne.

    (bon, ça va. aujourd'hui, j'ai bien travaillé, pendant 3 heures entières ce matin. et en gardant en moi toute l'humilité et l'idéal propre aux anciens bons à rien à tendance écolo-culpables. alors arrêtez de dire que je suis bon à rien dutout.)

    bise.

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  2. Bonjour, je découvre ton blogue et ce billet me rejoint particulièrement. Je vis régulièrement cette même sensation. L'impression de vivre au présent en la science-fiction de mon enfance...

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  3. Cesse de te sous-estimer Trinita. Laisse les autres le faire à ta place. Mieux vaut être un bon à rien qu'un bon Aryen.

    ***

    Bienvenue sur mon blogue Etolane.

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  4. "tu n'es pas bon à rien, tu es mauvais à tout!"
    (quand le père de fernandel l'engueule dans "le schpunz", mais je crois que j'ai déjà cité ce truc plus tôt.)

    puis t'as été plutôt paresseux ces derniers temps, non ?

    (c'est quoi un aryen ???)

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