mardi 3 mars 2009

Pierre Robert, auteur du téléroman «Comment ça va Germaine?»


Georges Chicoine, mieux connu sous son blogue Le chic fou de Chicoine, est tout un raconteur d'histoires. Il ne vit pas pour faire de la littérature, ce salaud, mais pour séduire son auditoire en s'en prenant aux gens vertueux.

C'est ce que je me dis, moi, Pierre Robert, le génial écrivain qui a produit entre autres le téléroman Comment ça va Germaine? et le radio-théâtre Ah poésie! quand tu nous tiens...

J'ai aussi reçu le premier prix du concours littéraire des Chevaliers O'keefe pour un poème intitulé Déjà? ainsi qu'une mention d'honneur de la ville de Cap-de-la-Madeleine pour Je te chante, ma noiraude.

Sûrement que vous me connaissez. Tout le monde me connaît. Oui, je suis célèbre. En effet, je le suis.

Et même qu'on rediffuse en ce moment Comment ça va Germaine sur ARTV. Moi et Guy Boudreault l'avons produit dans les années soixante-dix, ce téléroman très populaire à l'époque, ce qui fait que vous me connaissez tous, hein? Pierre Robert, le génial écrivain. N'est-ce pas? Pierre Robert. Robert avec un t à la fin...

Revenons à Chicoine, contre lequel je m'insurge depuis qu'il m'a publiquement traité d'avocaillon de la littérature qui puise son inspiration dans les pages roses du dictionnaire Larousse, là où l'on trouve les locutions latines qui ont traversé le temps.

Qu'il est cuistre et misérable ce Chicoine!

Chicoine pense, à tort et tout de travers, qu'il ne suffit que d'intéresser les gens pour faire ses lettres. Bien sûr qu'il est lu, parce qu'au fond il use de démagogie. Il flatte ses lecteurs dans le sens du poil en parsemant ses récits de sacres et autres grossièretés écrites comme ça vient, quand on manque d'éducation.

Je m'appelle Pierre Robert, celui qui a écrit Comment ça va Germaine? pour la télévision, et je ne m'en laisserai pas imposer par un avorton comme Chicoine qui écrit ceci sur moi:

«Avez-vous déjà lu Pierre Robert? Moé j'l'ai lu calice... Fuck que c't'ait poche. J'sais pas quel christ de fou du ministère de l'écucation avait crissé ça au programme des lectures obligatoires du cégep... C'tait plate! Hostie qu'c'tait plate! Même que Comment ça va Germaine? c'est vraiment c'qu'i' 'a faitte de mieux c'te tabarnak-là. Pis encore qu'i' faut avouer qu'ça vole pas haut, Comment ça va Germaine? Des hosties d'plates d'une autre époque poche où l'monde se graissait les ch'veux 'ec d'la vaseline tout en entendant l'hostie d'voix pédante d'un narrateur radio-canadien genre Germaine allait au marché tous les matins... Fuck! T'es à 'a tévé! Une image vaut mille mots. Farme ta 'yeule! Hostie, même pour les téléromans, dans l'fond, Pierre Robert avait pas d'talent. Pis là vous savez quoi? La Légion d'honneur va lui être r'mise en France pour son engagement envers la langue française! Hostie! Tu lis Pierre Robert pis t'as rien qu'envie d'sacrer maudit christ de tabarnak! C'est plate! C'est poche! C'est ronflant! C'est nul! Si c'est ça la langue française, fuck, j'aime mieux lire en anglais! On n'est pas obligé de s'ennuyer. C'est pas parce que c'est ennuyant que c'est d'la culture.»

Comprenez, chers lecteurs, que je cesse de vous livrer ici sa prose méchante. Cet homme ne sait pas reconnaître un grand homme quand il en croise un dans sa vie.

Je m'appelle Pierre Robert. Je suis le créateur du téléroman Comment ça va Germaine? dont je suis fier. Et je suis récipiendaire de la Légion d'honneur.

Et j'ai signé,


Pierre Robert
écrivain
Auteur du téléroman Comment ça va Germaine?

8 commentaires:

  1. germaine va bien ?

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  2. Tu ne connais pas Pierre Robert, Misko? Le célèbre Pierre Robert avec un t?

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  3. Aaaahh!!

    Rober avec un t!...

    Non.

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  4. Malheureusement, le génie sera toujours ostracisé par ceux qui ne peuvent le reconnaître. Qui a dit: ne donnez pas de perles aux porcs?

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  5. "des perles de pluies venues de pays ou il ne pleut pas"...
    déjà, je pense pas qu'il parlait de l'amazonie. ou alors, il avait voyagé dans le futur, et causait de celle qu'il avait connu là-bas... c'était peut-être une jument d'ailleurs, étant donné que la dentition de jacques brel avait déjà assez... enfin, rappelait celle d'un cheval. (sans vouloir le moins du monde le rapetisser dans l'estime de qui que ce soit)... le porc d'amtserdam ?
    ou alors, des souris et des hommes, oui, des souris et des hommes. "la perle", d'ailleurs, c'est un roman de steinbeck qu'un pote à moi avait lu. j'avais bien aimé "tortilla flat". ça veut dire omelette en espagnol, non ?

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  6. « C'est pas parce que c'est ennuyant que c'est d'la culture »

    Asti.
    Je te l'envie, celle-là. Elle est parfaite.

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