mardi 24 mars 2009

La paille, la poutre, l'anarchie et la police


J'ai connu quelqu'un qui détestait viscéralement les policiers.

Il les appelait les «chiens», quand ce n'était pas les «cochons» ou bien les «beux» (boeufs, sic!).

Il y a bien des raisons, bonnes ou mauvaises, pour détester les policiers.

Cependant, je me devais d'apporter un petit bémol chaque fois que je l'entendais faire son jar en crachant sur la police comme si elle était à la source de tous ses malheurs passés, présents et futurs.

Il faut dire que ce type était loin d'être un exemple de gentillesse et de savoir-vivre. Il pétait les plombs pour un rien quand il était gelé. Il avait déjà crissé un coup de marteau à l'un de ses voisins qui se plaignait de sa musique criarde qu'il faisait jouer à plein volume à quatre heures du matin pour étouffer le hurlement de ses chiens et les pleurs de ses deux bébés qui baignaient dans leur couche sale tandis que ce sacrement de crotté se gelait raide, avec la musique au boutte, les chiens qui jappent, les voisins qui gueulent...

Évidemment, les hosties de beux sales ont fini par lui crisser les menottes, suite à l'affaire du marteau dans la face de son voisin qui voulait dormir.

Cet hostie de voisin fasciste qui voulait dormir parce qu'il travaillait tôt le matin pour subvenir, imaginez-vous donc, aux besoins de sa famille...

Un coup de marteau dans le front du voisin qui se plaint du bruit, tiens toé, et c'est la liberté libre, l'anarchie, le collectivisme parfait...

-Man! Moé j'su's anarchiste. J'su's contre e'l'pouvoir pis l'autorité! qu'il disait souvent, cet hostie de fêlé.

Évidemment, les infâmes agents des forces de l'ordre, la larme à l'oeil, ont ramassé les deux bébés qui trempaient dans leur marde pour les confier à la Direction de la proctection de la jeunesse (DPJ).

Quant a l'hostie de fêlé, les flics lui ont passé les menottes tandis qu'il leur servait tous les quolibets énoncés ci-haut: chiens, cochons, beux, etc.

Je n'ai peut-être pas les idées à la bonne place, mais mon coeur me dit que les policiers étaient nettement plus honorables qu'il ne le sera jamais, ce sacrement de cave qui laissait baigner ses enfants dans leur marde juste pour tripper avec sa gang de sans dessein.

4 commentaires:

  1. et sa femme, qu'est-ce qu'elle faisait ?

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  2. C'est le genre d'aberrations auxquelles on a droit dans une telle société.

    Face à un sociopathe comme ce crotté, si tu te défends, tu as droit à la violence de l'état. Et si tu ne te défends pas, tu as droit à la violence du sociopathe...

    Ça n'enlève rien à l'humain sous l'uniforme bien sûr. Mais je les respecterai un peu plus le jour où ils prendront le bord des personnes voulant protéger par exemple une liberté, un lieu naturel, une culture, ou autres lorsqu'ils s'opposent à ceux plus haut dans l'hiérarchie. C'est entre autres ce qui me fait vraiment chier de leur part. Et c'est entre autres pourquoi la plupart du monde ressent un malaise en leur présence et pourquoi on les haït tant, entre autres...

    La raison d'être fondamentale de la police est de protéger l'élite contre les gens qui ne veulent pas se faire enculer. Ou, dit dans des termes plus civilisés: "maintenir l'ordre public"...Ça sonne mieux aux oreilles dociles et obéissantes, et ça peut très bien leur servir de mantra.

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  3. euf, on m'a coupé le sifflet dans toutes ces transactions pour enregistrer google ... je voulais simplement dire que vous êtes rigolo, mais je ris un peu moins

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  4. oAo, sa femme? Elle était gelée raide itou.

    ***

    Misko, à défaut d'avoir des Warriors pour rétablir un semblant de paix et de justice, ça prend de la police.

    ***

    Merci monsieur Gabrysz pour votre nom de famille rempli de consonnes.

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