jeudi 23 juin 2011

Fuck le capitalisme! Vive le socialisme!

On veut nous inculquer la honte du socialisme. Comme si le socialisme était responsable de tous nos maux alors qu'il en est le remède.

On devrait avoir honte de l'assurance-maladie, de l'assurance-chômage, des allocations familiales, de l'aide sociale, des prestations pour vieux et invalides, des écoles et hôpitaux publics... C'est pas bon pour l'industrie donc c'est pas bon pour le peuple.

On devrait vanter le capitalisme, le progrès sans le social, la machine plutôt que l'homme, les statistiques avant l'humain, le pétrole avant l'eau... Rien pour le peuple, tout pour deux ou trois grosses poches de pus et pour les exécuteurs de leurs basses oeuvres.

Ne me dites pas que le socialisme c'est Staline, Mao, Castro, DSK et autres tarlais qui ont réalisé le programme des conservateurs sous une fausse étiquette. Le socialisme ce n'est ni l'esclavage ni la caserne. Le socialisme sans la liberté c'est de la marde.

Fuck! Je n'ai pas honte du socialisme. Du socialisme qui combat l'injustice sociale et la tyrannie. D'autant plus que je proviens de la classe ouvrière et que la lutte des classes ne me semble pas du tout une abstraction. Elle se poursuit à tous les jours. Sous plusieurs formes, toutes plus insidieuses les unes que les autres.

Un gosse de riche s'en tirera toujours plus facilement qu'un gosse de pauvre. Et ne me dites pas que c'est dans la nature des choses. Dans les quartiers pauvres, on étouffe des Mozart dans l'oeuf. Dans les quartiers riches, on reçoit des leçons de piano, même quand on n'a pas l'oreille. On ne part pas tous au même point dans la vie. Et la vie semble faite pour les uns plutôt que pour les autres.

Je ne me reconnaîtrai jamais dans les discours d'un petit-bourgeois qui se croit lucide, réaliste et pragmatique alors que dans les faits il n'est qu'un pantin des étrangleurs de peuples, une marionnette des oligarques qui voudraient nous confiner à un rôle de tchandala. Les pauvres et autres travailleurs devraient se contenter d'un rien: boire de l'eau sale jusqu'à leur mort et s'arracher les dents eux-mêmes, comme dans tout pays où l'argent prime sur les droits sociaux.

Le socialisme fait partie de mon histoire personnelle, beaucoup plus que le nationalisme. Il représente un espoir pour plusieurs d'entre nous dans les quartiers pauvres. Il représente l'espoir qu'il y a une justice sur terre et qu'elle rattrapera tous ceux qui voudraient nous faire plier les genoux.

Je suis plus socialiste que jamais.

Legault, l'ADQ, le PQ et le PLQ c'est de la bullshit capitaliste. Rien que de l'hostie de vieille marde de politique politicienne. Rien pour le peuple, tout pour les bourgeois. Le peuple doit payer pour leurs lubies. On socialise les dépenses et on privatise les profits: yes sir tabarnak, les cochons vont pouvoir se graisser...

On peut défier les lois de la gravité et envoyer des fusées dans l'espace.

Mais il semble que l'on ne puisse pas défier les lois de l'économie...

Et qu'il faille obéir aux diktats du Fonds monétaire international, dirigé soit par la gauche-caviar ou bien par la droite sans-coeur.

C'est du vent tout ça. Le peuple n'a que des chaînes qu'il lui faut briser une fois pour toutes.

Tout est possible, le meilleur comme le pire.

Aucune loi n'est immuable.

L'économie n'est pas une science, mais le miroir de la situation sociale.

On peut changer notre manière de voir l'économie. On peut aller dans l'espace. On peut nourrir tous les êtres humains de la terre et leur donner une vie digne de ce nom. On peut se créer une communauté propre fondée sur le respect de la vie et des vivants.

L'indignation est plus que jamais nécessaire pour combattre le chant des sirènes.

Débarrassons-nous des politiciens professionnels et autres gofers du capitalisme.

N'ayons pas peur de leurs mots, de leurs études, de leurs bréviaires, de leurs manifestes à la con.

Fuck le capitalisme! Vive le socialisme!

4 commentaires:

  1. Le plus déprimant de tout ça, c'est que MÊME pour l'industrie, les mesures sociales sont essentielles. FDR était un sale fils de pute de mafioso banquier, et ses mesures sociales étaient destinées à solidifier l'économie et structurer l'Échafaudage social, qui au final, rapporte beaucoup plus aux oligarques lorsque la piétaille a des sous pour acheter leurs merdes, ce qui tombe sous le sens.

    En fait, ces morons sont en train de scier la brache sur laquelle ils ont érigé leur imprenable château. Basta. Je vais regarder ça foutre le camp avec un sourire en coin et une chaîne bien graissée dans mon dérailleur.

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  2. On voit de plus en plus dépasser les fils des marionnettes. La comédie est finie.

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  3. Vive le socialisme en effet. Mais pas exclusivement et accompagné de la rigidité policière et militaire que tant d'exemples nous ont démontrés.

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