mercredi 15 juin 2011

Mon chat de ruelle préféré

Y'a plein de chats de ruelle qui chassent dans ma cour. Ma cour est jonchée de plumes.

Ce matin, j'en vois un en deux couleurs qui s'approche de moi alors que je prends mon café dans le fin fond de ma cour.

Je lui ai donné  un restant de sandwich au thon la semaine dernière et c'est comme s'il voulait me remercier.

Il est revenu avec un pigeon dans sa gueule, s'est arrêté juste devant moi et a pris quelques bonnes croquées. Ça m'avait pas l'air facile mais le chat y trouva son compte, se pourlécha les babines avec un sourire de mandarin puis il m'abandonna le pigeon. Comme s'il me trouvait cheap avec mon restant de sandwich au thon.

Il s'est glissé jusqu'au beau milieu de la cour où il s'est mollement étendu parmi un tas de plumes.

Les corneilles graillaient dans le petit matin.

D'autres oiseaux gazouillaient par-dessus ça.

C'était sans doute pour oublier les lois de cette jungle qu'est devenue ma cour.

Jungle où les chats de ruelle sont des monarques absolus qui n'ont besoin de rien d'autre que du volatile à croquer.

Force est de constater que leur tactique de chasse est efficace et sans merci.

Mais le chant des oiseaux se perpétuera, quoi qu'il advienne.

Le chat peut se pourlécher les babines. Il n'aura jamais cette vue qu'ils ont, là-haut... Oua... Bon, quand on est un oiseau, faut savoir éviter ce genre d'endroits. Ce pigeon en avait sûrement été informé. C'est à lui de se tenir ailleurs. Bon.

La moralité? Il n'y en a pas. Comme d'habitude.

3 commentaires:

  1. Même dans ma grosse ville mourialaise, j'aime aussi observer les matous, écureuil et volatiles qui s'y promènent allègrement tout en laissant leur système de protection continuellement sur la touche "on". Des urbains eux aussi ...

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  2. bah oui c'était une offrande, keske tu crois !

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