samedi 29 décembre 2018

Une page sombre de l'histoire politique de Trois-Rivières vient d'être tournée.


Une page sombre de l'histoire politique de Trois-Rivières vient d'être tournée.

Le maire Yves Lévesque a annoncé cette semaine sa démission.

Des témoignages plus flatteurs les uns que les autres se sont multipliés. 

Presque trop beaux pour être vrais. Il y a même un peu d'indécence dans ce concert d'éloges qui nous rapproche dangereusement du culte de la personnalité et de ses errances dictatoriales.

Trois-Rivières a enclenché une révolution citoyenne via son actuel conseil de ville.

Désormais, notre cité ne sera plus sous l'emprise d'un démagogue qui pousse l'odieux de mettre sa maladie sur le compte de son principal opposant politique au cours de ses trop longues années de règne: la démocratie.

La maladie est une chose. La démocratie en est une autre. Confondre les deux avec le sort de sa propre personne me semble de la perversion narcissique poussée à son comble.

Trop souvent les Trifluviens et Trifluviennes ont failli dans leurs devoirs et responsabilités envers la défense de leurs droits légitimes.

Je ne peux pas leur en vouloir. De Duplessis à nos jours, le culte de la personnalité a toujours connu des temps heureux aux Trois-Rivières. Cet état d'esprit nuit encore à notre développement. 

Il en dit long sur la fragilité de nous-mêmes face à nos institutions mal soutenues. Nos institutions démocratiques décrépies comme ces pyramides de gypse qui s'effritent en moins d'une génération.

Néanmoins, l'histoire n'appartient à personne.

Ceux et celles qui viendront pourront juger par eux-mêmes l'homme et son époque.

Triste époque selon moi.

L'avenir s'annonce meilleur.

C'est comme si un vent de fraîcheur soufflait sur la ville.

C'est comme si nous retrouvions enfin le sens du mot démocratie.

Merci aux conseillers municipaux de ramener l'ordre et la raison dans ma ville natale: Trois-Rivières.

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