Mon père avait souvent coutume de dire qu'à la guerre on ne tire pas sur les ambulances.
C'est pourtant ce que je vois tous les jours au sein de mon entourage.
Des travailleurs pauvres s'en prennent quotidiennement aux gens qui survivent sur l'assistance sociale, Ces gens que l'on surnomme les maudits BS pour se donner de l'importance alors que l'on n'en a pas du tout.
-Les maudits BS mènent la belle vie! Ils se font payer les dents pis les lunettes pis ils font des enfants pour avoir un plus gros chèque! On devrait tous les mettre aux travaux forcés! Grrr!
J'ai coutume de rappeler aux larbins que leur condition de travailleurs sous-payés et non-syndiqués est bien plus près de celle des assistés sociaux qu'elle ne le sera jamais des riches dont ils envient le sort.
Les larbins ne comprendront jamais qu'il faut mille pauvres pour produire un riche. Ils ne saisiront jamais que l'État doit piger dans leurs poches pour mieux liquider à vil prix nos ressources naturelles et nos richesses collectives. Tout ça pour enrichir le salopard qui nous rit en pleine face bien assis sur ses lingots d'or.
Il est vrai que les travailleurs paient des taxes et des impôts. C'est voulu comme ça. Non pas pour entretenir les assistés sociaux. Mais pour faire assumer les services de l'État aux esclaves pour le plus grand bénéfice des saigneurs de la communauté.
Évidemment, la révolution se passera très bien des larbins. Elle se contentera d'une minorité active, comme toujours, pour renverser ce vieux régime pourri et corrompu jusqu'à la moelle. Une patente à gosses qui nous invente des intérêts de 1000% pour une dette publique. Une dette traficotée par des politiciens véreux à la solde des banquiers qui nous dépouillent.
Un jour, les banquiers seront emprisonnés et les politiciens véreux aussi.
Une minorité active descendra dans la rue et renversera ce pouvoir illégitime qui nous étrangle tous, petits travailleurs, chômeurs et assistés sociaux.
Peut-être que ce jour-là nous serons plus nombreux à comprendre que nous sommes les propriétaires de ce pays et qu'il est tout à fait justifier de toucher des dividendes pour ces ressources naturelles qui nous appartiennent.
Je souhaite que le régime d'assistance sociale, cette aide de derniers recours aux dires des salopards, soit remplacé par un revenu de citoyenneté. Un revenu minimum garanti pour que tout un chacun puisse vivre dignement sans subir de stigmatisation sociale. Au même titre que l'on peut accuser quelqu'un de racisme ou de sexisme, je souhaite aussi que l'on fasse taire les pleins de marde qui s'en prennent aux assistés sociaux et aux pauvres. La ségrégation sociale entretenue par les larbins me semble un crime aussi grave que toutes les autres formes de discrimination. Elle mérite la réprobation sociale.
Chez les autochtones, chez ceux que l'on ne se gênait pas jusqu'à récemment de traiter de tous les noms pour nier le génocide culturel, il était de coutume de choisir pour chef celui qui n'avait rien et donnait tout. Le chef était celui qui se sacrifiait pour la communauté. Ce n'était pas celui qui profitait de tout, au contraire de nos sociétés capitalistes. Ces sociétés, que l'on disait barbares, pratiquaient le partage et l'entraide à un degré qui fait honte à nos civilisations.
L'écrivain Jack London, avant de devenir socialiste, était vaguement nietzschéen. Il entretenait le mythe du surhomme et se croyait tellement fort qu'il s'adapterait à tout. Il évolua vers le socialisme lorsque survint une crise économique qui fit de lui un chômeur, puis un vagabond.
Jack London réalisa que même en étant grand, fort, solide et intelligent, un homme pouvait se faire traiter comme de la merde dans un système fondé sur le profit et l'iniquité. Il devint socialiste par la force des choses. Parce que le capitalisme est essentiellement injuste, inhumain et apatride.
Si vous entendez des gens critiquer les assistés sociaux, dites-vous que cela s'achève. Les larbins seront bientôt poussés dans leurs derniers retranchements, comme les racistes et les sexistes.
On les considérera comme du crottin.
On sait, d'avance, qu'ils obéiront à n'importe quel maître, dusse-t-il être un socialiste.
C'est dans la nature des larbins que de renifler le cul du pouvoir et de lui lécher la raie.
Les larbins comptent pour rien dans l'équation politique.
Zéro plus zéro est égal à zéro.
Un homme et une femme qui se tiennent debout s'additionnent.
Les minorités actives, constituées de gens qui se tiennent droit, auront toujours raison des majorités imaginaires des libéraux et autres banquiers sans scrupules.
La logique veut ça -
RépondreEffacerTout veut çà -
Alors ça arrivera ,
fut-ce à la force de nos fusils : et il ne s ' agira jamais
d ' aucun terrorisme !
Juste se défendre des terrorismes d ' état -
Le Capitalisme est terroriste .
Il faut s ' engager personnellement -
Je m ' engage , je le jure , je l ' ai toujours fait !
@monde indien: Je préfère les pancartes aux fusils. Je préfère dessiner des gros nez que de tirer le portrait de quelqu'un... Quoi qu'il en soit, elle viendra, cette révolution tant attendue. L'avidité des riches et des mafieux ne peut que concourir à cela.
RépondreEffacerJe ne suis pas un adepte du fusil -
RépondreEffacerJe le déteste -
Mais s ' il fallait l ' utiliser contre des gens qui nous tuent ??
Elle viendra cette révolution tant attendue ! Elle viendra dans la paix !
La paix est plus forte que tout !!!
Je suis pro-Tolstoï en matière de révolution. Je suis adepte de la désobéissance civile pacifique tout en sachant qu'on ne vit pas au pays des merveilles. Une révolution pacifique, dans nos sociétés occidentales, me semble la seule voie viable. Il faut, entre temps, rassembler nos forces et rassurer les nôtres que nous pouvons changer ce monde, dusse-t-on n'être que trois personnes pour la prochaine manif... La conscience de trois personnes est plus forte que l'ignorance de millions d'individus.
RépondreEffacerTu as raison -
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RépondreEffacerKWEY !
http://mondeindien.centerblog.net/50-la-premiere-chance