mardi 19 février 2008

TIENS BIEN LE FORT CAMARADE LANCTÔT!

C'est le castriste du Journal de Montréal, l'ineffable Jacques Lantôt, qui doit être bien triste ce matin.
Ciboire! Fidel Castro démissionne de son poste de dictateur pour le céder à son frère Raoul. C'est comme si le frère de Al Capone prenait les commandes de la bande. Comme c'est émouvant, d'autant plus qu'on s'en doutait bien.
Notre ami Fidel est fatigué, comme la plupart des despotes de sa génération. Après avoir mené un peuple à coups de matraques pendant tant d'années, on comprend qu'un homme en ait plein les bras et sentent le besoin de se reposer. C'est fou la somme de travail que représente le métier de dictateur.
Jacques Lantôt tient une chronique cubaine de temps à autres dans le Journal de Montréal. C'est toujours drôle à en pleurer. Je vous la recommande. Chaque texte qu'il publie ne nous montre que les beaux côtés de Cuba. Récemment, Jacques Lantôt m'apprenait que les gens critiquaient ouvertement le gouvernement à Cuba, sans être inquiétés par les autorités. Saint-Tabarnak! Il y a encore des tas de Cubains emprisonnés pour 25 ans ferme juste pour avoir réclamé des élections libres... Christ de belle farce... Monsieur Lantôt nous prend vraiment pour des cons st-ciboire!
Jacques Lantôt a enlevé un diplomate britannique en 1970 tandis que d'autres pauvres types tuaient Pierre Laporte en l'étranglant. C'est fou la somme de travail que représente le métier d'ami du peuple.
Avoir du sang sur les mains, c'est salissant. Mais à la fin, tout le monde trouve un petit boulot et tout le monde est pardonné. Quelle belle société qu'une société libérale qui n'emprisonne pas les gens à vie pour des délits d'opinions, voire pour des enlèvements de diplomates ou des assassinats.
Jacques Lantôt, après l'enlèvement de J.R. Cross, a ensuite demandé un visa pour Cuba et le reste de l'histoire, eh bien c'est qu'il est encore ici pour nous vanter Cuba.
On le sent un peu fatigué, comme la plupart des VLB de sa génération.
Ce pauvre VLB! Puisse-t-il revenir solide de son désespoir politique.
C'est fou comme un peuple peut être lassant pour l'artiste qui lui prête si gratuitement sa voix. «Oh! Peuple, pourquoi oses-tu me décevoir quand je parle?»
Franchement, nous sommes un peuple bien ingrat envers ceux qui débusquent des traîtres, des ennemis du peuple et des vendus partout, comme de nobles et fiers communistes de l'époque où l'on vantait les fleurons de la Roumanie de Ceauscecu, un pays où la tradition et les valeurs nationales étaient souveraines, où les artistes qui servaient la Roumanie étaient bien traités et bien nourris. Ah! C'était le bon temps, n'est-ce pas?
Bon, Fidel Castro démissionne, VLB souffre de désespoir politique, bordel! il ne reste donc que Jacques Lantôt pour tenir le fort?
«Tiens bien le fort camarade Lancôt!», crient les valeureux révolutionnaires d'outre-tombe.
«Du passé faisons table rase, etc.»
LA LIBERTÉ N'EST PAS UNE MARQUE DE YOGOURT
La liberté n'est pas qu'une marque de yogourt. Elle se vie dans sa chair et son âme, par-delà ces mesquines étiquettes politiques. La liberté n'est pas une abstraction. Il n'y a pas de liberté derrière les barreaux d'une cellule, à Cuba comme à Bordeaux. Une fois qu'on a compris ce concept de la liberté, on demande la fermeture de Cuba et de Guantanamo...
POST-SCRIPTUM

Ma navigation sur l’Internet m’a mené vers cet article qui relate une confrontation entre Noah Richler, le fils de feu Mordecai Richler, et VLB, le type qui souffre de « désespoir politique » et se croit plus grand que nature.
Le fils de Mordecai n’y va pas de main morte, par ailleurs, pour décrire le barde de Trois-Pistoles qui menace de lui péter les dents s’il vient lui rendre visite. Richler , tout comme son génial père, ne craint rien et se propose d’aller le visiter au volant de sa Volvo, dont il ne précise pas la couleur pour une raison qui m’échappe.
Mauvaise fin de carrière pour VLB? Le monde a bien changé...

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