Ce blog était pratiquement au point mort. Des commentaires plutôt élogieux d'anciens lecteurs et d'anciennes lectrices de ce blog m'incitent à y revenir. Qui sait? Peut-être que je fais oeuvre utile pour quelques personnes qui se réjouissent de mes sensations fortes exprimées si crument... Quoi qu'il en soit j'ai trop perdu de temps sur Facebook.
Je suis près à revendre mon âmes aux enchères du clic même si je ne clique pas du tout avec les groupes et les institutions. Je fais de mon mieux avec le naufrage de notre humanité. J'essais de récupérer sur la plage les débris de notre âme collective totalement rincée par le spleen et le désabusement. Je flotte par-delà le nihilisme ambiant en produisant autant de niaiseries que je peux pour meubler le vide de mon univers triste et sclérosé par le désespoir.
Je jubile même lorsque personne n'entend à rire et renâcle que tout est fini. Parce que je ne suis pas encore une vieille galoche qui se sent nostalgique des pipis en groupe dans le vestiaire du gymnase. Je crois en aujourd'hui. Carpe diem comme disait l'autre. Une carpe par jour éloigne le médecin pour toujours... Enfin, comme dirait ma défunte mère: "j'me comprends".
Je vais donc revenir à mes anciennes amours au lieu de me perdre dans le Méta-univers de Faceshit.
Évidemment, je ne laisserai pas n'importe qui commenter tout de travers. Pas parce que je crains la critique. Mais parce que je fuis la compagnie des imbéciles.
J'ai cessé de publier pour le HuffPost parce que j'étais saturé de ces commentaires nuls à chier qui t'enlèvent le goût d'écrire quoi que ce soit. Est-ce que j'écris vraiment pour deux ou trois ploucs qui sont en croisade contre l'avortement et qui me suivent comme si j'étais l'archange de Mal sur la Terre? Non. Je peux contrôler ma zone commentaires. Le HuffPost n'offrait pas ça.
Donc, si je me fous de vos commentaires, vous pouvez bien m'en vouloir. Je m'en fous.
Je ne suis pas un pays ou bien une institution.
Je suis un humain.
Et me faire chier cela ne fait pas partie de mes passe-temps.
Voilà pour la forme et la formule.
À bientôt.
plaisir d te lire à nouveau - en te souhaitant le meilleur du monde dans ce monde de brutes - Charles de Sète
RépondreEffacer