mercredi 15 avril 2015

À la guerre, on ne tire pas sur les ambulances

À la guerre, il semble qu'il soit inconvenant de tirer sur les ambulances. On ne respecte pas grand chose, à la guerre, mais les blessés ont encore droit à la commisération des militaires de métier. Comme quoi la noblesse d'esprit est imprévisible. On ne s'attend pas à la trouver là.

En-dehors des champs de bataille, il se trouve pourtant des hordes de pleins de marde pour tirer sur les assistés sociaux, les chômeurs et autres victimes du capitalisme sauvage.

On s'attendrait à un peu de bonté entre civils. D'où la civilité, la politesse, le respect, bref l'humanisme. Mais non! Il faut toujours qu'en temps de paix l'on trouve des trous du cul pour tirer sur les ambulances. Il faut toujours des repus et des larbins pour s'en prendre à plus petit que soi, comme si les paroles d'Évangile ne comptaient pour rien. Ce qui ne serait pas si grave si ce n'était pas les plus hypocrites des chrétiens qui s'adonnassent à cracher sur les victimes du capitalisme sauvage. Combien de ces faux chrétiens à préférer la foi à la charité? Combien de faux-culs qui donnent à la guignolée une fois par année pour ensuite chier sur les pauvres jusqu'en décembre de l'année suivante?

Au Québec, les libéraux et leur cohorte de charognards s'en prennent à ceux qui sont déjà écrasés. Ils fessent sur les pauvres avec une délectation sadique qui ne peut que révolter un humain digne de ce nom.

Pour ces deux de trèfle, nous n'avons plus les moyens de soigner les blessés.

Ils réquisitionnent les ambulances pour les remplir avec le fric de la populace afin de le redistribuer ensuite aux plus riches.

Ils prennent aux victimes pour redonner aux bourreaux.

Ce sont vraiment des chiens sales.

À la guerre, on ne tire pas sur les ambulances.

À la guerre, on tire sur les chiens sales.

Enfin, on leur dit à tout le moins qu'ils ne sont pas fins, fins...

La guerre, la guerre, c'est pas une raison pour se faire mal, non? Ne me dites pas que vous n'avez pas retenue cette leçon tirée du film La guerre des tuques, bien qu'il ne soit plus de saison...

Le printemps est revenu.

Il n'en tient qu'à nous de nettoyer nos rues et nos parlements de tous les bandits qui nous détroussent pour enrichir les riches et appauvrir les pauvres.


1 commentaire:

  1. Nous sommes sans doute nombreux à avoir ce savoir : que les riches ( tous ?) détroussent les pauvres pour distribuer aux + riches ; des sortes d ' anti-Robin des bois . Pour parler simplement : des enculés-fuck leur race !
    Le problème reste de savoir quoi faire avec les enculés ?
    Serait-ce qu ' un jour nos propos ayant gagné en justesse lucide ou en maturité auraient le pouvoir de transformer ces loups en agneaux ?
    J ' en doute totalement mais après tout , je ne suis pas devin -
    Je croirais + volontiers que ces m^mes propos + lucides nous permettent d ' imposer notre façon de voir , et surtout de vivre , malgré leur hideuse façon d ' être !
    Quant aux ambulances , il y a toujours quelqu ' un(e) pour les bazooker , m^me en temps de guerre - On appelle ça des " dommages collatéraux " , ou " dérapages "...
    Quant aux dit-chrétiens , il n ' y a rien d ' étonnant dans la comportement de nombre d ' entre eux . A l ' époque médiévale , en Europe , ne se partageaient-ils pas le pouvoir et l ' argent avec les seigneurs et les nobles ? Et si l ' arrivée des révolutions et du matérialisme les a fait taire , les christianismes restent en bonne place dans les mises-en-scène politiques occidentales et américaines !
    Peut-être seuls les amérindiens ont-ils eu des religions qui n ' ont pas étouffé ( ouf ! quelle chance ! ) la générosité , le sens de la justice sociale , et du " bon-vivre " de leurs peuples !
    Axé Bàbà !

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