Il est des choses qui se racontent mal. Raconter, c'est participer pleinement au monde des choses. Les idées, les émotions et tout ce qui tourne dans la boîte à poux c'est d'un tout autre domaine que celui de la parole, voire de l'écriture ou bien de la chanson. C'est du domaine de l'invisible.
L'invisible ça ne se raconte pas parce que c'est justement indicible.
On peut bien effleurer le sujet, poser en émotif, entrer en transe: rien n'y fait. Ce qui ne se raconte pas ne changera pas d'état quoi que l'on fasse.
Alors aussi bien s'abandonner totalement à l'état de grâce.
Regarder les nuages se métamorphoser en dessins fantasmagoriques.
Contempler l'eau en recevant les cuicuis des oiseaux.
Analyser le vol d'un moustique.
Écouter le son que fait l'univers en tournant autour du Big Bang.
Ces activités n'ont rien de olé-olé. Elles sont pourtant au coeur même de nos vies puisqu'elles sont les clés de toutes nos énigmes.
Je puis me tromper. N'ai-je pas dit que cela ne se racontait pas?
Aussi, je vais regagner mes chers rêves, chers lecteurs et lectrices, pour recharger mes piles.
Merci de m'avoir permis cette petite digression sur les états de grâce.
Merci.
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